NOSTALGIE BOURGUIGNONNE

Dominique Arnaud

L'éloignement contribue à percevoir différemment sa patrie d'adoption. Quand je me laisse éblouir par les tropiques, quand l'architecture des Mayas et des Aztèques me fait cligner, quand au dessus des palmiers et des eucalyptus planent de grands vautours, me reviennent d'autres splendeurs, bourguignonnes celles-là, et je me dis qu'on a beau rechercher le dépaysement, il y a toujours un temps pour la nostalgie. Pour se souvenir de la cathédrale romane d'Autun se mirant dans le lac fréquenté par les hérons argentés, pour s'enfoncer dans les profondes forêts du Morvan aux sentes celtiques, pour gravir la merveilleuse colline de Vézelay, se laisser accueillir par les hospices de Beaune, et enivrer par les plus prestigieux vignobles du Monde qui animent de merveilleux villages le long de canaux où flânent les péniches, au pied de petites crêtes inondées d'un soleil nourricier.

C'est pourquoi, de loin, je continue à écrire sur la Bourgogne, lui consacrant quelques vers publiés régulièrement, tels un feuilleton, et à trouver ici : http://labourgognereveleedarnaud.over-blog.com/

Mes aimables lecteurs pourront même laisser leurs commentaires sur ce blog chantant l'une des plus belles régions de France.

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