Nous ne sommes pas des princesses!

afrodite

Réflexion faite : les princesses des contes de fées sont des connes !
Et paf ! Nouvelle désillusion !
A croire que l'être humain a été conçu pour tester tous les ascenseurs émotifs inimaginables :

Quand t'es môme, on t'oblige quasiment à t'asseoir sur les genoux d'un grand barbu habillé de rouge « en plus il sentait pas bon l'môssieur» pour, quelques années plus tard, t'emmener chez un psy parce que tu refuses de ne plus croire à ce personnage inventé «  mais pourtant il était bien réel l'môssieur sur la photo,non? »
Bim ! Premier ascenseur émotif!

Puis vient l'histoire de la p'tite souris…
« Bonne nuit trésor, et tu verras demain…la p'tite souris va passer prendre ta dent et demain tu auras un petit cadeau à la place »

Ah ! Ça elle était chouette la p'tite souris!On s'en arrachait presque les dents pour qu'elle passe souvent !
Mais quelques temps plus tard…
«  Comment ça la p'tite souris c'était maman? »

Bam ! Deuxième ascenseur émotif!

Et pour finir vient le temps des contes de fées.

« Un jour mon prince viendra…Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants…. »
Et les p'tites filles y croient.
Rêve de cheval blanc et de course folle cheveux au vent…
Et tout le monde trouve ça normal. Et les mamans nous laissent y croire.
– Transmission de patrimoine ou simple vengeance car elles aussi sont tombées dans le panneau ?!-

Toujours est-il qu'elles laissent et observent leurs descendances s'empêtrer dans cette boue mouvante.
Et de génération en génération,le relais est gentiment passé !

Mais les princes charmants n'existent pas plus que les Cendrillon et Belle au bois dormant !
Et Boum ! Troisième ascenseur émotif !

Quand j'ai compris ça, j'ai banni toutes les poupées barbies et princesses de mon existence. Leur tirant simplement la langue à la moindre tentative d'approche!

Puis je me suis demandée « mais comment arriver à se dégager de cette influence des contes de fées »?
Pas de solution.
Je crois que l'être humain a besoin de ces instants de désillusions pour ensuite aller de l'avant. Que sans coup de pied au cul il ne trouverait pas l'élan tout seul.
Arf, si ça l'amuse!!

Mais en ce qui me concerne, je ne sais pas si je laisserai mes enfants s'embourber dans des rêves que je viendrais casser ensuite.
  "Après tout, c'est ça la vie, mon p'tit " qu'il m'dirait l'autre!
Mais si simplement, sans pour autant ne laisser aucune part de rêve, de créativité  à nos enfants on leur disait:

 "Non, nous ne sommes pas des princesses! Le prince charmant il n'arrivera pas comme ça! Il viendra au fil des rencontres. Et si tu te trompes, ce n'est pas grave. Tu recommenceras. Et tu te construiras une relation sur le temps. Rien ne sert de se précipiter. Si c'est l'homme qui partagera ta vie, il sera là; il attendra. Crée d'abord ta liberté ! Vivre pour l'amour simplement comme Cendrillon ou toutes princesses de contes de fées n'apportent pas que du bon! Non, ma fille, nous ne sommes pas des princesses! "


Signaler ce texte