Nous nous sommes perdus
castiel
Nous nous sommes rencontrés et je ne savais pas trop quoi penser. Je ne savais pas comment me comporter. Comme je le fait souvent, j'ai laissé couler la situation. Je me suis dit que si je n'agissait pas, je ne risquerai rien. Je t'ai perdu de vu.
Mais voilà. Je ne sais pas si je dois appeler ça la destinée, mais un jour tu es revenue. Tu m'as ouvert la porte et m'a laissé le choix ou non d'entrer dans ton monde.
Ce jour là, je n'ai pas hésité. Tu étais belle. Tu étais bien habillée. Je crois que c'est ce jour là que je t'ai découvert. Tu étais presque banale. Mais cette fois ci j'ai vu ta beauté. Ta bonté. Ta simplicité. Quelque chose que j'ai eu du mal à voir chez les autres jusqu'ici. Alors oui, j'ai fait un pas. Je suis entré.
Très vite, ce monde de crainte c'est révélé être beau. L'inconnu ne me faisait plus peur. J'ai aimé découvrir chaque morceau de ton esprit. Chaque parcelle de ton corps. J'ai aimer te découvrir. J'ai aimé t'embrasser. Tu t'es ouverte comme par avant tu ne l'avais jamais fait.
Le seul problème est que ne je t'ai pas ouvert la porte de mon univers, contrairement à toi, je ne t'ai pas donné les clefs. Je t'ai laisser dans la crainte. J'avais peur que tu ne découvre pas en moi toute la richesse que j'ai trouvé chez toi.
Tu m'as quand même aimé comme une folle. Tu as essayé de forcer le verrou plusieurs fois. Mais rien n'y faisait. Je m'installais en toi mais aller me réfugier seul dans mes doutes, enfermé à double tour dans une prison froide et vide des couleurs et de la douceur que je trouvais chez toi.
Tu t'es retrouvée face à un mur et tu me l'as reproché. Tu es devenue méfiante. Tu as changé.
Evidemment, je ne t'ai plus reconnue. J'ai cru que tu étais le problème... Au fond de moi je connaissais la vérité.
J'ai senti le vent tourner; l'herbe verte de ton monde s'assécher pendant que t'es larmes coulaient en cascades.
Et un jour tu m'a prononcé cette phrase: "Je crois que je ne ressens plus grand chose".
Une pique glaciale a transpercé la serrure qui avait tenu bon jusqu'ici. Tu as vu mes yeux humides pour la première fois. Tu as cru de nouveau en moi.
Tu m'as fait de nouveau confiance. Mais voilà. J'ai réparé la porte. J'ai changé le verrou. Je n'ai pas eu le courage de te laisser partir. Je me suis enfermé avec toi dans ton monde. Et en me perdant, nous nous sommes perdus.
Magnifiques explications en métaphores dans laquelle je me retrouve ! Comme quoi la communication et le partage sur son monde propre est tout aussi important que l'amour réciproque ! L'amour ne fait pas tout... Merci pour cette lecture
· Il y a environ 9 ans ·Paloma Farmer
Prendre le temps....essentiel.....Briser les remparts et ce se dévoiler....se montrer tel quel....Bravo pour votre jolie ouverture de sentiments.
· Il y a presque 10 ans ·Laurence Marie Legrand