Nue-it

chachfd


Si la nuit est censée,
Sans ses artifices et
Sans ses céphéides,
Durer l'éternité

Les yeux épineux je m'en irais délicate
Cueillir les larmes à la naissance de tes lèvres pâles
Roser tes joues satinées jusqu'à l'écarlate
Arroser les genèses l'absinthe de ton mal

M'égarer sous la pesanteur de la nuit chaude,
Serait comme m'embraser les ailes
Peu m'importe le temps qui renaude
La Lune inonde le monde et mes yeux frêles

Avant que le désir ne s'amenuise et
Ne vire à la nostalgique rêverie ;
Sers-moi fort contre l'utopie

Ton souffle chantera dans les rideaux volants
Et dansera dans le zéphyr avec adresse
Puis nous nous abandonnerons
Comme si les couleurs de l'aube étaient une promesse.



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