Si la nuit est censée, Sans ses artifices et Sans ses céphéides, Durer l'éternité
Les yeux épineux je m'en irais délicate Cueillir les larmes à la naissance de tes lèvres pâles Roser tes joues satinées jusqu'à l'écarlate Arroser les genèses l'absinthe de ton mal
M'égarer sous la pesanteur de la nuit chaude, Serait comme m'embraser les ailes Peu m'importe le temps qui renaude La Lune inonde le monde et mes yeux frêles
Avant que le désir ne s'amenuise et Ne vire à la nostalgique rêverie ; Sers-moi fort contre l'utopie
Ton souffle chantera dans les rideaux volants Et dansera dans le zéphyr avec adresse Puis nous nous abandonnerons Comme si les couleurs de l'aube étaient une promesse.
Merci à tous !
· Il y a plus de 10 ans ·chachfd
J'aime beaucoup, lis donc mes autres textes (tu avais apprécié astres impudiques) je crois qu'il existe une parenté avec tes poèmes...
· Il y a plus de 10 ans ·Pierre Gravagna
Des mots qui se déshabillent pour le plaisir de les lire !
· Il y a plus de 10 ans ·Michele Hardenne
très beau les deux derniers vers! le poème est un peu difficile à comprendre.
· Il y a plus de 10 ans ·elisabetha