Ode à l’X (odalisque)

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

Je suis l’esclave de cette belle inconnue, elle captive de ses charmes qu’elle n’a pas choisis mais qu’elle assume courageusement.


Tu roules des regards langoureux en découvrant

Tes dents blanches dans un sourire dévastateur.

Une belle inconnue, aventurière lunatique,

Tu es redoutable et tendre, maternelle et fière.


Oh douce, si douce, sachant donner des nuits furieuses

Et apporter en même temps des beaux jours si frais.

Tu te transformes d'une fille timide en une bacchante.

Délires sensuels, pulsions sexuelles en un instant !


À quel vertige étrange avais-tu pu céder ?

Et à quelle ivresse avais-tu dû consentir ?

Tu deviens démon, tous ceux qui te voient t'adorent.

Tu es voluptueuse, fascinante comme un chef-d'œuvre.


Si affriolante avec ta bouche prometteuse,

Appétissante, tu suscites le désir charnel.

Yeux sombres, cheveux splendides, tu provoques sans vouloir.

Mais déjà sur la pointe des pieds, tu disparais !



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