On dit

benino

On dit

qu’il écrit ses poèmes

assis sous l’ormeau

captant l’esprit du vent

puisant dans la lumière du matin

l’éclat des mots.

Sur une feuille blanche

le souffle du poète

se dépose

en mémoire du temps.

Son regard se veut de l’âme.

Humblement il se glisse

dans le silence

de sa page en marge du temps.

L’émotion s’installe

hier n’existe plus

vagabonde l’esprit

en recherche

des arcanes de la vie.

On dit

qu’un poète à l’abri

de son langage, en aime la douce folie

explorant ainsi ce qui est.

9 février 2011

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