On m’dit jamais rien, à moi !

Mon téléphone n'a pas arrêté pas de biper cette nuit, je pensais qu'il était foutu, car normalement il ne bipe même pas le jour. Pourtant, en regardant de plus près, il n'était pas cassé, c'était de réels messages virtuels. Enfin, ne nous emballons pas trop, il n'y en avait que trois.

Un, de tantine machine, un autre, de mon pote Roger et le troisième, d'un type qui s'était trompé de contact. Les trois disaient la même chose, en substance, ils auraient pu se regrouper pour ne me réveiller qu'une seule fois au sujet d'une histoire de réveillon.

Ils me prévenaient que 2018 était morte et que du coup c'était 2019 qui lui succédait. 2018 passe à 2019 en sorte, bon, jusqu'à là, j'aurais pu le deviner tout seul, mais quel intérêt de changer tout le temps les numéros. Maintenant il va falloir que je mémorise celui-là. 2019 ! 2019 ! 2019 ! Ce doit être encore un coup des Gilets Jaunes qui se prennent pour des « sans culotte », depuis qu'ils ont pris le pouvoir de la France, plus rien ne fonctionne comme avant. Voilà qu'ils changent les intitulés des années maintenant.

Par contre, ça c'est bien eux, ça ! La chienlit soixante-huitarde, ils ne précisent pas si on avance ou on recule, comment veux-tu que je… change d'une heure ma Comtoise, à c't'heure ?

Bon, maintenant par mimétisme ovin, pour ne pas me faire remarquer par le loup, je vous souhaite une bonne année 2020 ! La 19 ne sert à rien, il ne s'y passera rien d'intéressant, on peut la sauter, on n'est pas à une année près, on en a plein dans une vie.

Et remarquez, que pour une fois, je ne serais pas en retard, je serai surement le premier, à vous la souhaiter ! A moins que vous connaissiez un autre dingue qui aurait été plus rapide que moi. Merde ! Putain de concurrence ! Bordel !

Bisous !