On ne peut pas changer les autres

Mabelschronics

Quand tu essaies de changer les autres, tu es dans leur business, pas dans le tien

Règle numéro 1 pour être heureux : arrêter de vouloir transformer l'autre en l'être idéal que nous aimerions qu'il devienne.

J'ai tenté de transformer mon mec en fée du logis. Le problème, c'est que nous n'avons pas la même notion du «sale». J'ai ruminé, ronchonné parce que «merde, ça fait pas 20 fois que je dis que la vaisselle elle peut se mettre directement dans le lave-vaisselle au lieu de passer par la case évier ?». Résultat : des engueulades pour pas grand-chose finalement.

J'ai voulu métamorphoser ma mère afin qu'elle ressemble à la mère de Vic dans la Boum. Mais euh, comment dire ? Ma mère est un “savoureux” mélange entre la mère de Bridget Jones et celle de Guy Bedos dans «un éléphant ça trompe énormément». Autant dire que je n'ai pas réussi !

J'ai espéré qu'à force de conciliation, de discussions, mon boss deviendrait plus ouvert, arrêterait de me prendre la tête pour des conneries et de regarder sa montre à chaque fois que je pars à l'heure. Échec et mat !

Après moult ruminations, prises de tête, remises en question (pourquoi les gens ne sont-ils pas comme je le pensais ou le voudrais, ou alors c'est moi ? Je suis trop difficile, trop chiante, pas assez, ...), des heures plongées dans le désespoir et les bouquins de développement personnel, j'ai enfin compris une chose : quand tu essaies de changer les autres, tu es dans leur business, pas dans le tien.

A toi de porter un regard différent sur eux, de les aimer tels qu'ils sont, de les aider à évoluer s'ils en ont envie ou alors de changer de pâturage. Je te promets que ça libère !

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