Oublie

tate

Un besoin, une envie, trois étages plus tard.

Je monte les marches pour atteindre le troisième étage. Je sais qu'il m'attend. Un contrat tacite est établi entre nous depuis mon accord.

Le stress s'empare de moi, mais je ne recule pas.

J'ai besoin d'oublier.

Je vais oublier avec lui.

Il m'ouvre la porte, torse nu, le sourire aux lèvres. Ses yeux brillent et son excitation se lit dans son regard.

J'entre et referme la porte derrière moi, il me prend dans ses bras et ses lèvres se posent sur les miennes, avides.

Je lui rends son baiser, doutant, stressant. "Pourquoi fais-je cela? Pourquoi suis-je là?"

Je me pose cette question alors que mes lèvres répondent aux siennes de façon automatique. Et je me souviens du but de ma présence ici, pourquoi je l'embrasse, pourquoi je le laisse m'embrasser. J'ai besoin d'oublier.

Ses mains commencent à parcourir mon corps, tandis que les miennes agrippent ses cheveux.

Sa bouche descend le long de mon cou, atterrissant délicatement sur mon décolleté.

Et j'oublie.

J'oublie qui je suis, pourquoi je suis ici et je ne pense plus. Mon corps répond au sien machinalement.

Ma bouche se plaque contre la sienne, mon corps se moule au sien et mes mains explorent ce corps inconnu.

Il me propose d'aller dans la chambre et je le suis. Il s'allonge sur le lit, torse nu, me demandant de le rejoindre: je ne me fais pas prier et me jette dans ses bras. Ma bouche parcourt la sienne, découvrant son goût, sa langue. Je veux plus, il veut plus. Je me positionne à califourchon sur lui et je sens son sexe, dur. Je commence des mouvements de hanche involontaires. Des gémissements sortent de ma bouche, tandis que les siens envahissent la pièce. Mes mouvements de hanches se font de plus en plus insistants. Ma bouche quitte la sienne et descends sur son cou, puis son torse. J'atteins son ventre et entreprend de déboutonner son jean. Je ne me reconnais pas, je deviens sauvage, perverse. Je le déshabille à la vitesse de l'éclair et il se retrouve nu devant moi. À ma merci.

Je remonte à quatre pattes jusqu'à l'objet de mes fantasmes inavoués, le goûte doucement. Ses râles de plaisirs m'encouragent et ma bouche accentue ses mouvements de façon ardente. Prenant plaisir à le faire, à entendre ces sons rauques sortir de sa bouche, grâce à moi. Il m'arrête et me demande de me mettre sur le dos. Il enlève avec empressement les derniers vestiges de vêtement qu'il me reste. Voulant plus: tout comme moi.

Ma culotte au sol, sa bouche entame un parcours exquis entre mes cuisses. C'est si bon. Je gémis, mes mains attrapent ses cheveux et mon bassin part à la rencontre de sa bouche sans mon consentement.

- J'ai envie de toi !

Il enfile rapidement un préservatif et revient sur moi, mes jambes l'encerclent rapprochant son corps toujours plus près du mien, voulant sentir son désir, son envie de moi. Nous nous regardons, assoiffés l'un de l'autre. Le frottement de nos deux corps me procure un plaisir infinie, je me sens partir, mais je le veux en moi, maintenant. Je le guide en moi lors de mouvement de hanche.

Je cris sous l'effet de son sexe en moi.

Nos corps se meuvent à l'unisson et je me sens proche de la fin. J'halète, lui aussi. Nos bouches ne se quittent pas et le plaisir en devient douloureusement bon.

Un dernier mouvement m'achève et je me laisse envahir par les vagues de l'orgasme qui me submerge.Il continu, satisfait, s'emparant de moi toujours plus fort, allant toujours plus loin.

Chaque partie de mon corps se contractent et je suis définitivement perdue. Ses coups de reins cessent, il repose de tout son poids sur moi et je comprends que lui aussi a atteint le but ultime.

Nous restons ainsi un moment avant de nous embrasser une dernière fois et de se rhabiller.

Il me raccompagne à la porte, m'embrasse. Et je pars, sans regret.

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