Oublier

aile68

Oublier ce que l'on voulait faire en une fraction de seconde, la mémoire nous joue de ces tours arrivés à un certain âge! On fait des rêves, on se demande pourquoi, des rêves bidons, désagréables, qui est notre inconscient, on cohabite lui plus ou moins bien, ami, ennemi, partenaire de la partie la plus mystérieuse de notre vie, sans parler de notre subconscient qui fait la police sans qu'on peut s'en empêcher.

J'aimerais approfondir mes connaissances sur le cerveau, j'ai un livre pour cela mais pas le temps de le lire comme aucun autre livre d'ailleurs. Ils restent en attente dans ma bibliothèque, sages ou impatients, je ne sais pas (sourire). C'est drôle comme le cerveau a la forme d'une noix complexe au mille cavités, semblable au plan de Paris, si si regardez bien!  Il nous offre des voyages infinis, c'est signe de bonne santé, parfois on se répète, ou pire on radote, faut bien que vieillesse se fasse ma brave dame!

Se rappeler ce qu'on voulait faire en revenant sur le lieu du crime, ah c'est ça!, mais oui hombre! Remettre ses idées en place, quelle satisfaction! , passer à autre chose avec dans la tête de nouvelles pensées ou toujours les mêmes qui vous talonnent de près. Aller à la case départ et refaire le parcours de notre vie, de notre journée pour mieux se rappeler les bons moments, et puis, et puis aller de l'avant en suivant notre ligne rouge, ou nos lignes rouges, je dirais, il ne faut pas chasser plusieurs lièvres à la fois mais c'est bon, enivrant de se rappeler comme on pouvait dégainer plusieurs fois en même temps quand on était jeune et d'une santé de fer. Autre époque autre temps, aujourd'hui, je voyage entre nébuleuse et rayon  de soleil tributaire du temps qu'il fait et qui passe irrésolument dans les méandres de mon cerveau. Les aiguilles tournent, parfois s'arrêtent, tant que je serai là pour les réactiver... Je m'accroche à ça, pauvre vieille décatie, avec pour apprêt, le seul bijou de mes lèvres groseille, comme celle du théâtre de marionnettes de mon île là-bas qui raconte tant de contes chevaleresques, animés par le souffle créateur d'auteurs dont le nom figure encore dans les mémoires et les manuels de littérature. Cette dernière est faite pour raconter des mensonges et les rendre vrais comme la mémoire parfois.

  • Le pire et le plus cruel avec l'age, c'est que la libido s'incruste uniquement dans le cerveau. :o)

    · Il y a presque 2 ans ·
    Gaston

    daniel-m

  • La beauté est dans tes mots et la joie de tes pensées.
    J'ai adoré, entre autres, "je voyage entre nébuleuse et rayons de soleil", la vieillesse n'est pas une maladie, ni un puits sans fond de regrets ou de frustrations, elle permet aussi de faire ce qu'on ne pouvait pas faire avant, de retourner à l'insouciance, de faire (comme tu le fais d'habitude) un trésor de ses souvenirs, de goûter des choses simples sans être pris par le temps et les soucis, j'en passe et des meilleures, il y aurait beaucoup à dire.
    Je cite une de mes brèves:
    Si j'avais des capitaux, je fuirais
    Si j'avais un cerveau, pareil!

    · Il y a presque 2 ans ·
    Lwlavatar

    Christophe Hulé

Signaler ce texte