Par une nuit de décembre

Apolline Mariotte

Opéra Garnier. Alors que Solor et Gamzatti exécutent un pas de deux, un mouvement attire l’attention d’Iris. Elle lève ses jumelles et étouffe un cri en apercevant l’éminent comte de Drancourt serrer la gorge de sa voisine.

Sous les applaudissements, le rideau tombe. Iris se précipite vers la sortie, monte quatre à quatre les marches qui la séparent des loges. La comtesse gît. La place contiguë est vide.

La porte s’ouvre à nouveau. Un agent de police entre. Lentement, Iris baisse les yeux. Dans l’orchestre, à la place qu’elle a quittée quelques secondes plus tôt, le comte la salue.

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