Posés sur ma peau de brune aux boucles libres, Aux hanches larges tanguant comme un navire,
Mes fesses roulent sous le satin tendu de la jupe, Envie brutale qu'il y pose les deux mains.
La chair de ses bras, d'une blancheur hors mode boit la lumière, Puis la rend au centuple, magnifiée.
Effluves portés par un souffle de sensualité, Chaleur poudrée, essence de rose sans doute, Noyer mon visage dans son cou, le respirer…
Son regard sur mes hanches affolées, La taille est marquée, les mollets voilés de soie noire.
Je voudrais qu'il me voie de face, voir mon visage, mes seins.
S'attarder sur mes jambes gainées de bas,
Sur mes cuisses musclées, Me rapprocher sans hâte pour ne pas l'alarmer.
Mon parfum l'enveloppe et le capture, emplissant toute sa tête. Effraction des sens. Désir.
Je voudrais m'étendre M'éteindre Au lieu qui m'a tant allumé Tout près de l'ogive sacrée Entre mes cuisses fuselées Le cierge encore dressé Vers ma chapelle ardente Où il entrerait, pénitent Le sexe à l'avenant Et les couilles contentes.
Il ira encore à con fesses Murmurer à mon étroite fente Tous les jolis péchés Que jamais ils ne cessent Il y en a tant que je n'ai essayés. Comme baiser le soupir De sa lune égayée d'un sourire Apprendre à jouer du pipeau A son œillet que j'espère puceau. Petite sonate du soir en raie De son bel archet accompagnée Puis être couronnée reine païenne, Assise sur le trône de son vit dressé.
J'aime l'essence de rose...
· Il y a environ 5 ans ·Belles rimes !
Louve
J'aime beaucoup cette ode à nos cinq sens
· Il y a environ 5 ans ·pecheur