Paris.

Paris n'est plus Paris.

Celui de Doisneau, de la génération perdue, celui du bateau ivre, des Lautrec ou Hemingway.

On a confisqué les cadenas de l'amour.

Le ventre de Paris est le lieu de tous les trafics.

La rue Mouffetard est peuplée de chinois.

Paris est comme le Mont Saint Michel.

Beaucoup de pas perdus pour retrouver les trésors d'antan.

Au Luxembourg ou au jardin des plantes, il ne fait pas bon s'asseoir tout seul.

Mais que l'on se rassure, ce n'est qu'une impression.

Le Paris des grands boulevards, néons et tapes sur l'épaule.

Paris d'un soir, où il ne fait pas bon rester.

Paris, une heure pour se garer, si on y arrive.

Ou le RER D, retour avant 17h conseillé.

Autrefois, enfin il n'y a pas si longtemps, on pouvait se garer dans le 16éme à Longchamp.

Station rue de la pompe et va pour l'aventure.

J'aimais les promenades, passages couverts jusqu'au pied de Montmartre, l'île, le marais, de Sully, place des Vosges à Beaubourg, en passant par le Carnavalet, le parc Monceau, Le Lapin Agile, et d'autres et plus encore.

Les arènes, Cluny, le lacis rive gauche, Maillol dans le maquis, le chocolat sous le Carrousel.

La Flûte de Pan au nord de la Madeleine, pour dénicher des partitions de jazz.

Et les « Champs » bien sûr, et encore bien des choses.