Partie fine

Inès se tenait devant la porte, attendant qu'on lui ouvre. J'entrai avec elle. Dans la cuisine, chacun cherchait un verre propre avant de se diriger vers la soirée elle-même. Le milieu du théâtre regorgeait de jolies filles, qui ce soir étaient légion. Le punch, distribué à grandes louches, agrandissait les sourires et simplifiait des discussions trop sérieuses pour l'occasion. Je déboulai au culot dans la première conversation venue, racontant une horreur quelconque pour me présenter. Bien accueilli dans l'ensemble, la plus jolie me montrait pourtant son alliance comme un talisman, pensant ainsi freiner mes ardeurs. L'autre était plus réceptive à mes badinages, mais je décidai de faire monter ma cote en m'éloignant nonchalamment. Je fis rapidement le tour des invités. L'équilibre inter-sexe était à mon avantage. Trois filles sortaient du lot. Daphné,  femme mariée en combinaison grise, une grande blonde ensuite, qui dansait à côté du DJ, une petite brune enfin, aux airs d'Isabelle - fantasme de mes seize ans.  Inès avait encore été ma meilleure carte sociale. Elle connaissait tout le monde, riait de mes blagues et laissait penser que nous étions ensemble. De retour dans la cuisine bondée, je tombai sur Daphné. Une Daphné plus ouverte que lors de nos présentations. Hilare et entourée de trois des types parmi les plus cons (comprenez drôles) de la soirée. Le sujet de leur conversation ne faisait aucun doute. Le brun particulièrement lui faisait un rentre-dedans pas possible. J'ignore si elle lui avait fait le coup de la bague en préambule, mais il gardait ses mains à distance, l'une tenant son verre, l'autre dans la poche. Il jurait vouloir se réincarner très vite dans la bouteille  qu'elle tenait. Par provocation, elle simula alors une langoureuse fellation sur celle-ci. Il y eut alors une bousculade autour du frigo, elle basculai en avant. La bouteille retirée à temps versa quelques gouttes sur sa gorge. Leur corps se plaquèrent. Son clitoris réagît aussitôt en s'échauffant. Pendant un instant, elle restai interdite devant lui. Sans dire mot, il posa sa main sur son cou et l'embrassa. Refusant de céder sans lutter, elle le repoussa et le toisai avec défi. Attrapant son voisin de gauche elle l'embrassai lui aussi à pleine bouche. Après un court silence, elle les embrassai de nouveau tout les deux. Une main caressa ses hanches. Victor, qui avait fait le premier pas, l'entraîna à l'écart. Dans son dos, elle en profitai pour prendre William par la main. Victor se retourna et aperçût le troisième larron. Elle murmura : "Il vient avec nous". 

***

Arrivés dans la salle de bain je fermai la porte derrière nous et me plaquai contre elle, m'offrant aux caresses de mes hommes. Se faire un mec quand on est mariée, c'est le tromper. Deux en même temps, c'est une parenthèse à part. Ils m'embrassaient à tour de rôle et quatre mains me massaient les seins, le dos, plongeaient dans ma culotte. Dans la pénombre, leurs caresses appuyées réveillaient tout mes sens, me gonflaient d'énergie. William, derrière moi, s'agenouilla le premier pour retirer mes vêtements. Il m'embrassait les reins, ses mains me pétrissaient les fesses. Ma culotte ne resta pas longtemps en place. Victor en face, suça son doigt pour me l'introduire dans la chatte. Me redressant, je m'éloignai vers la baignoire pour leur dire : "A poil maintenant". C'est tout le corps que je voulais, pas juste une queue à sucer avant de la voir filer. Ils s'éxécutèrent donc comme des adolescents pris sur le fait. Nous étions à égalité, je les accueillais à bras ouverts. C'est maintenant moi qui m'agenouillais et suçais l'un tout en branlant l'autre. J'alternais pour ne pas faire de jaloux. Mon cœur sursauta en voyant la porte s'ouvrir, mais seule une main passa pour déposer une bougie allumée sur le lavabo. Nous étions donc chez nous. Victor défît mon chignon et m'attrapa fermement par les cheveux, maintenant son sexe dans ma bouche. Il pencha ma tête pour mieux se voir aller et venir.  Je me laissai faire. William devait se sentir en reste, il s'installa derrière moi, à genou lui aussi. Je le sentais bandé entre mes fesses. Je me cambrai sous l'impulsion de ses bras, Victor suivi mon mouvement et je me retrouvai à quatre pattes entre eux deux. Deux doigts de William glissaient dans mon vagin, d'autres frottaient mon clitoris humide et gonflé. Quand sa queue me pénétra, d'abord de moitié puis toute entière, j'avais le souffle coupé. Ils me regardaient bouger, aller prendre un plaisir voulu par moi. Le rythme s'accélérait sous nos impulsions communes. Trop excitée pour sucer activement la queue devant moi, je m'y accrochai. On me fît pivoter sur moi-même. Deux inconnus s'échangeaient mes faveurs et j'étais un jouet. Une nouvelle bite me baisa à son tour, et celle devant moi suintait mon plaisir. Je l'avalai pleinement agrippée à ses fesses. Sans bouger tout de suite, sentant le garçon au bord de l'orgasme. Derrière à l'inverse, mon homme s'activait plus fort, voulant prouver sa vigueur. Je réalisai alors que nous n'étions pas seuls dans la pièce, une fille toute proche haletait de plaisir. Je devenais étrangement jalouse de mes voisins d'intimité.

***

Les tentatives de séduction de Julie sur son homme avaient échoué. Il faisait la navette entre les platines et les toilettes, toujours avec son pote David. Elle déambulait donc pour trouver une tête connue, et trouva un sourire amical. C'est un début pensa-t-elle, et oui, ce Marc était vraiment drôle. La musique jouait trop fort pour profiter de sa conversation, Julie lui proposa d'aller fumer dans l'autre pièce. Mais des gémissements s'échappant d'un coin éloigné, les firent s'approcher pour voir, à pas de loup. Elle ouvrît la porte, il la suivît à l'intérieur.

"Tu veux rester?"

Je ne répondis pas à sa question, mais demeurai figée devant la scène. Trois corps magnifiés par la lumière tremblante d'une bougie, tendus dans la recherche du plaisir. La porte se referma derrière nous. Adossée à lui, je sentais le souffle de Marc qui m'embrassai la nuque. Mon camarade très respectueux de ma vertu, ne gardait ses mains que sur mes hanches. Je l'incitai à pousser plus loin ses caresses en soulevant ma jupe. Ses doigts rejoignirent les miens. La culotte à mi-cuisse, mon plaisir montait aux rythmes combinés des attouchements et des soupirs voisins. Je m'appuyai alors au mur tandis qu'il fouillai mon corps plus profondément. Très vite, ces incursions trop timides ne me suffirent plus et je lui demandai dans un souffle de me baiser enfin. Son pantalon déboutonné, je le branlai un peu pour affermir son érection. Il écarta mes cuisses en faisant glisser son gland sur mon clitoris, puis l'introduisît par de lents mouvements. Je matai le trio et particulièrement la fille qui gémissait de plus en plus fort, nos regards se croisèrent. C'est alors que mon vagin, totalement ouvert, reçu pleinement le sexe conquérant de mon partenaire échaudé. Sa main gauche me palpait la fesse, la droite passa sur ma gorge, maintenant mon visage face au mur. Affirmant son emprise, il me voulait pleinement à lui. Le rythme régulier de ses assauts n'était pas rapide, mais le mouvement avait plus d'ampleur et chaque centimètre de cette queue m'enfermait dans la pièce. Il se retira un instant pour ôter ma culotte, je me cambrai jambes ouvertes et la cadence reprît. Ses mains au creux de mon bassin, me pressaient contre sa bite, qu'il ressortait parfois, avant de me la remettre d'un coup. Mes cuisses me faisaient mal et je dû me mettre à quatre pattes. Marc me suivit volontiers m'approcher d'eux. La tentation de les toucher, de les embrasser était forte, mais le groupe était soudé. Ces trois là se reverraient, à coup sûr avant la fin du mois. Je fermai les yeux sentant venir l'orgasme.

***

Le reste de l'appartement se vidait progressivement des convives plus ou moins prudes, il y régnait une ambiance molle et gênée. La chambre du fond était désormais le centre de la soirée. Les plus décidés se retrouvaient là-bas, entraînant un partenaire ou y allant juste pour mater. Je ne voulais pas arriver seul et cherchai une fille pour m'accompagner. Ma jolie brune m'encouragea d'un sourire et nous nous retrouvions rapidement dans le couloir. D'autres y stationnaient, lumière éteinte, parlant à voix basse pour écouter surtout ce qui se passait tout près. Olivia ne comptait pas plus que moi y rester, elle finit le chemin à reculons, me fixant dans les yeux. Aussitôt entrés dans la pièce, elle déboutonna mon pantalon et me caressai. Il restait une petite place sur la banquette où deux couples faisaient l'amour, le temps de m'y asseoir j'avais le pantalon sous les fesses. Olivia m'enlaçait le dos et frottait ma cuisse, me suçant comme une femme amoureuse. La vue de nos vêtements devaient gêner nos voisins car c'est vrai que nous étions les seuls à peu près vêtus, presque des imposteurs. J'ôtai mon tee-shirt et mes baskets. Caresser la voisine m'aurait tenté si Olivia ne mettait pas autant de cœur, de sentiment même, à la tâche. Elle releva la tête et replaça une mêche, guettant une réaction. Je l'attirai à moi pour l'embrasser à pleine bouche. Nous nous sommes retournés sur le canapé, elle à genou et moi un pied par terre; nos corps seulement separés par son jean. Je le baissai pour la lêcher par derrière. A genoux donc, je lui retournai son affection. Le pantalon sur les genoux l'empêchait d'écarter complètement les cuisses. C'est tout ce qui restait de nos vêtements. Trop pressé de m'enfouir dans son sexe humide, je le laissai en place. Elle garda les les yeux fermés quand je la pénétrai. Je collai mon torse à son dos en la serrant dans mes bras.

"Tu m'as tout de suite plu" me dit-elle, moi aussi! Pensais-je en souriant, mais tu n'es pas la seule… Je restai quelque temps contre elle pour entendre ses soupirs, puis me redressant je la prenais par les hanches dans un accès de virilité. Elle y répondît par des gémissements plus sonores. La scène autour de nous m'excitait de plus en plus, j'aurai voulu changer de partenaire mais l'imaginer se faire sauter par un autre que moi m'était insupportable. Comme pour souligner cette idée, un inconnu approcha sa queue de la bouche de ma dulcinée, elle le renvoya par un regard méprisant. Il se dirigea donc vers un autre couple, dont la fille se montra plus accessible.