Passé de gamin assassiné

dimir-na


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Ce soir ce sont mes larmes qui écrivent. Elles ont le goût de l'encre qui ne sèche jamais, la couleur d'une eau en ébullition permanente.

Elles brûlent mes yeux, voilent mon regard, troublent mon espace vie, ne noient jamais mon passé de gamin maltraité.

Il pleut sur mon âme et ces mains devenues plumes, volent à l'énergie, la tolérance.

Je reviens de loin, de si loin qu'il m'a fallu être adopté par le silence, le père de la nuit. J'y puisais mes difficiles respirations, mes premières pensées, libres fleurs vie des mes aspirations.

Je viens d'un nulle part, cet endroit, où l'univers a créé aussi l'envers, la cité du pardon.

Envers toi, l'espoir a gagné.

Envers elle, l'espoir a pris des ailes.

Envers moi, les vers s'envolent.


Mon corps éponge vos esprits, mon âme se lave de vos chagrins.



                                                           Tendresse, Dimir-na



                                     

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