Patience, pensées, fleurs de cave: à L.O.
dimir-na
Texte protégé
Ma patience a poussé dans une cave, le jour n'y avait pas d'importance, seule la nuit, le noir, créaient ce qui m'éloignait, de mon cordon ombilical.
J'ai grandi mes pensées dans l'oubli de mon corps, il ne supportait plus la patience. J'ai fleuri d'espoir des silences, des silences tombes. De ma seule rosée, ma salive, ils s'alimentent encore.
Ma patience est " No limit ", mon corps encore aujourd'hui la délimite. Bouger, bouger quel sujet ? Se laisser toucher ? Qui va respecter quatorze années à l'isolement ?
Mon corps n'est pas une cave, il se rebelle, mes pensées le drapent sans jamais l'étrangler, sans jamais le faire souffrir, sans jamais le noyer.
Ma patience repousse, là où mes pensées confirmées, confirment qu'une personne avertie, prend toujours la fuite.
Tendresse, Dimir-na
Tant de poésie, tant de profondeur, j'me prends une grande claque à chaque fois. Pas les mots comme toujours, j'suis scotchée à mon écran. Et je vous dis Merci et Bravo !
· Il y a plus de 9 ans ·mamzelle-plume
Il n'y a pas de mots pour décrire cela, avoir su tirer parti de ses faiblesses afin d'y puiser une force extrême et l'avoir transformée en Tendresse, ne peut inspirer que le respect, chapeau bas, monsieur le poète
· Il y a plus de 9 ans ·marielesmots