Pensées et autres aspirations

Y a des textes qui donnent envie de partir, on les écrit à la vitesse de l'éclair, clef des champs en main, envie de courir sous une pluie froide qui ravive les sens et l'instant présent, il n'y a plus que lui qui compte. Libérer les mots enfermés dans les livres, que les lettres s'envolent vers le ciel et forment une langue universelle. Que les combats s'arrêtent le jour, la nuit, que la paix, fictive, feinte ou bien réelle règne enfin sur le monde, que chacun, chacune se balance sur un air de reggae, la Jamaïque et le reste de la Terre tremblent de stupeur face au dieu de la consommation. Coca-Cola, Orangina et toutes ces marques internationales, américaines pour la plupart s'en fichent que le monde soit fou, crèvent sous le dieu Argent. Je rêve d'économie locale et "propre", je regrette le bon Pierre Rhabi, le bon père simple et écologique, respectueux de l'homme et d'une terre nourricière et vraie.

Y a des textes qui posent des questions, qui interrogent, soulèvent des problèmes sur un air de Bob Marley, moi je ne fais que les effleurer du bout de mes doigts qui parcourent le clavier de l'ordinateur, envie de partir, aller voir les gens là-bas dans leur guérite ou leur royaume, m'évader encore au pays des contes de fées, j'ai raté Peau d'Âne cette année et puis Bambi, Cendrillon, Blanche-Neige. Les programmes télé font parfois rêver, Walt Disney a perdu de sa magie et de sa qualité avec le temps, c'est sûr j'ai grandi mais y a pas que ça. Toujours les robes de Peau d'Âne me feront rêver, je trouve ma féminité dans ce conte merveilleux, toujours Cendrillon fera battre mon coeur aux douze coups de minuit, Blanche-Neige et les autres, Bambi, Panpan et tutti quanti toucheront l'enfant qui est en moi. Enfant adulte, adulte enfant, je porte sur le monde un regard qui espère encore, j'aime les gens qui vivent isolés, à l'abri de la société de consommation, ils ne vivent pas seulement le temps d'un documentaire à la télé mais encore après. Mon  coeur me porte vers eux, me porte tout court...

A ceux qui m'ont touchée et dont je n'ai pas parlé dans ce texte, j'envoie une pensée affectueuse comme ces cartes qu'on envoie pour les voeux de fin d'année.