Perdition
Patrice Saucier
PERDITION
La sarabande lointaine
De mes désirs fiévreux de toi refoulés
Dans le chinouk des incertitudes trompées
Ivresse lubrique de survie
Mal gréyée dans la bise qui déssoule
Comme une bête à grand queue traquée
Qui vous sent le sang et qui vous reluque
Ciel sans lune sans étoiles
Sans repères qui vous souffle l’esprit
Hors des égarements
Ciel sans lune sans étoiles
Qui hiverne votre âme
Jusqu’à sa mort
Maudit creux
Dans le gel rafalé
Que Dieu te bénisse
Ou que satan te défriche
J'aime beaucoup la phrase"Qui vous sent le sang et qui vous reluque", beau poème.
· Il y a environ 14 ans ·lapoisse
ça glace !
· Il y a environ 14 ans ·mais c'est fort aux tripes
merci
ristretto