Péripétie à 4 ronds

Il y a eu cette barre bleu, ce HLM géant qui s'élevait au milieu des arbres. Ces anciennes usines rouillées qui m'ont rappelées mon grand-père. Le silence et le vide des pages tournées.

Et les gloires. Ces gigantesques éclats de soleil couchant qui filtraient.

Elle.

La douceur de nos nuits et la froideur de ses mains. Ce temps qui m'a semblé durer toute une vie. Toutes ces respirations que je prenais pour elle, en pensant à elle, sans m'arrêter, qui ont finis par obstruer complètement la lumière du jour.

Lui.

Et ce sentiment d'être perdu. De ne pas savoir où aller et ne même pas savoir quoi faire. Mais le faire quand même. Ces barrières construites il y a des années. Ces fameuses années qui nous séparent. Cette faiblesse qui me prend quand quelqu'un s'approche un peu trop près de moi.

Et enfin ces années qui arrivent. Et les choix qui devront en découler. Faire des plans. Étudier le terrain. Pour finalement tenter le saut dans l'inconnu. Pour courir au devant de problèmes aussi gros que moi. Pour me dire que je suis là, seule et que je vais m'en sortir.

Retourner vers les gloires qui disparaissent déjà, trop vite. Vers cette musique qui tournent dans ma tête. Au son du vent dans le soir.