Petite boum

franz

Vingt-trois heures, samedi soir, suis crevé, semaine chargée. Mes gentils voisins, trois jeunes colocataires chantent à tue-tête sur un tube technomachin. Sympas les gars! j'aimerais juste dormir. Il est minuit, autre boum boum juste à côté, c'est pas du rap, ça gueule trop fort. "Mon vieux respire profondément", je fais des exercices de sophro. Une heure du mat, impossible de fermer l'oeil. C'est au tour de la vaisselle de valdinguer derrière la paroi. J'y cogne trois coups de poing. En retour presque instantané, un seul a suffi pour trouer ma belle chemise neuve.

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