Peut-on s'en passer ?

Hervé Lénervé

Une équipe de psychologues chercheurs avait expérimenté sur des simiens, l'AMOUR.

On ne parle pas, ici, de l'amour charnel, dont les hominoïdes sont friands, mais bien de l'AMOUR en tant que sentiments subtils et complexes.

Pour ce faire, les chercheurs sélectionnèrent trois groupes de très jeunes singes Oran-outan de Hurlevent.

Le premier groupe de bébés tétaient sous la mère, madame Guenon, dans un environnement naturel.

Le deuxième groupe de nourrissons étaient enfermés dans une cage et étaient nourris par des biberons installés au-dessus d'un d'une espèce de pantin guenon, recouvert de couvertures douces sur lesquelles les nourrissons s'agrippaient.

Le troisième groupe de bestioles étaient enfermés dans une cage avec seulement les biberons automatiques et rien d'autre.

Bon, nul n'est besoin d'être grand clerc de psychologue pour deviner les résultats à l'âge adulte.

Le premier groupe de singes s'épanouie dans son habitât naturel sans difficulté. Cool !

Le deuxième groupe montra une agressivité marquée contre les guenons. Syndromes du singe oublié à la caisse.

Quant au troisième groupe, ils devinrent tous délinquants, vivant d'expédients et de stupéfiants. Puis ils dépérirent en mourant.

Donc, les psychologues en déduisirent que même si on ne savait pas trop ce que c'était, on ne pouvait pas se passer de l'AMOUR pour vivre.

Sans AMOUR, pas de VIE.

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