Plus un pour la peine.

afk

Bastien frottait avec énergie le comptoir, observant sa femme d’un regard lourd de sous entendus, le corps secoué de tics nerveux. « Mais pourquoi es tu aussi agité, s’il n’y a rien de grave ? Ils ont frappé à la porte et… ". Il jeta son torchon, s’avança vers elle, lui prit le bras fermement puis, plantant intensément son regard dans le sien, pencha son visage et murmura dans un souffle rauque.  « Tu vas vite comprendre ». D’un geste vif et souple il attrapa sa main et l’entraîna derrière lui dans l’escalier qui menait à l’étage puis, une fois dans l’appartement, la plaqua sur la porte refermée.

"Alors comme ça, tu te demandes pourquoi je suis nerveux et agité ? Je te laisse seule ici alors que c’est censé être fermé et je te retrouve avec deux mecs qui te mangent des yeux ?». Il la pressait de tout son corps sur la porte, le souffle lourd, les mains serrant sa taille. « Depuis quand tu as le droit de plaire quand je ne suis pas là ? ». Amandine secoua la tête, clignant des yeux, il esquissa un sourire amusé et tendre, le jeu ne faisait que commencer. «Combien de fois tu leur as souri aux deux glandus ? ». Il défaisait un à un les boutons du chemisier, collé contre elle, fébrile. Amandine déglutit, plissant les yeux, déconcertée. « Hein ? ».

Il ôta le chemisier, fit glisser les bretelles du soutien gorge pour dégager sa poitrine, puis l’empoigna pleinement avec sensualité. «C’est pourtant simple. Combien de fois tu as offert ton joli sourire, alors que j’étais pas là ?». Il se pencha vers son cou, les mains pressant toujours ses seins, et vint mordiller la peau.  Amandine tremblait sous ses caresses, le ventre noué et le souffle de plus en plus court. Elle inspira violemment, happant l’air comme une noyée. Bastien, pressé contre elle, peinait à garder le contrôle de son corps parcouru de soubresauts nerveux. Il mordit un peu plus fort le cou puis, les mains tremblantes, découvrit sa jupe en quête de ses fesses. «Vas y, je t’écoute». Amandine sursauta et happa l’air de nouveau. « Euh le brun, trois fois, et l’autre, une fois, ou deux ».

Avant qu’elle ait eu le temps de finir sa phrase, Bastien l’avait déshabillée entièrement, puis, dans un râle presque animal, venait de passer sa main dans son entrejambes, électrisé par sa chaleur moite. « Rhaa !  Cinq fois alors ? Tu es sûre ? ». Il soufflait lourdement et se défit rapidement de son pantalon d’une main, l’autre toujours sur l’entrejambes de sa femme qu’il empoignait fermement.

« Alors tu m’en dois cinq ! Plus un pour la peine ! ». Dans un sursaut il la souleva de terre, la portant par les fesses, plaquée contre la porte et la pénétra sans violence mais avec une volonté évidente. Amandine se tendit, ses bras agrippés autour du cou de Bastien qui ne se retint pas, se laissant rapidement submergé de plaisir. Il se redressa dans un sursaut de défi. « Là ça compte pas». Il la poussa contre la porte, plongeant son nez dans son cou, le souffle court. «Je veux te voir frémir d’envie, de plaisir, autant de fois que tu as si joliment souri à ces mecs». Il se redressa et la regarda intensément, le corps de nouveau plaqué contre le sien. «T’as compris ? ».

Amandine ne sut rien faire d’autre que hocher la tête, au bord de l’évanouissement. Il entreprit de la caresser lentement, mordillant ses lèvres et murmurant tout bas « Allez. Je veux que tu jouisses, pour moi». Une première explosion intérieure la fit sursauter violemment contre la porte, la tête en arrière, le souffle coupé et Bastien laissa échapper un long soupir de satisfaction. « Voilà. C’est bien ma puce, encore, donne moi tout».

Sa main reprit son voyage aux abords de l’intimité de sa femme, dessinant des arabesques tendres autour du bouton de plaisir, revenant près de l’entrée qui l’attirait, s’y glissant lentement, pour mieux en ressortir ensuite, jouant de son désir et de son corps en toute impunité, presque aussi vibrant qu’elle. Six fois le voyage de la main sut la faire frémir, abandonnée dans ses bras. « C’est bien, à moi maintenant ».

Il la mena dans la chambre, la fit s’allonger au milieu du lit, étourdie et jambes écartées, et s’agenouilla devant elle. Puis, pressant ses deux mains de part et d’autre de son corps pour le prendre avec douceur, il l’attira vers son sexe dressé, passa ses mains sous ses fesses, la redressa et la fit s’asseoir sur lui, empalée. «Tu m’appartiens, n’oublie jamais ça ».

Amandine hocha la tête en gémissant de plaisir, il la souleva alors d’un mouvement lent et totalement maîtrisé, et tout en l’embrassant il la manipula avec assurance pour la faire glisser sur lui jusqu’à la possession complète de son être.

Signaler ce texte