J’errais depuis longtemps aux dalles de ma marelle Dédale a ce talent de vous faire perdre haleine Aux pierres de mots savants filant sur des margelles Et dont il était temps d’en ressaisir la laine.
Du parcours sillonnant la Crête de vos vers Je dus être exégète tout au pied des voyelles Révélant la saveur d’un bel attique miel Où se mêlent consonnes dont l’Hymette se fait chaire.
Je confie à présent aux pieds ailés d’Hermès Ces quelques mots puisés au matin d’une averse. L’émotion prend plaisir, aux vents des temps, des aires A renouer des vers au fil épistolaire.
Merci de cet échange Paul, j'ai été très touchée de et par l'adresse. En toute amitié de lettres. Ela
Je pense plutôt à Clément Marot, ce maraud qui rimait des vers de christal ciselés d'or et de diamants, vec un soupçon de préciosité de bon aloi, et puis cette justesse de vue sur le quotidien de ces contemporains, bravo mais je sais aussi de le )poème d'Ela était à la hauteur de cette réponse.
De savoir, que tu me compares à l'un des premiers grands poètes Français modernes, est pour moi un compliment hors portée ! Sachant qu'il a été le poète officiel de la cour de François Ier, je voudrais te dire, que je n'accepterais jamais d'être celui, d'un autre certain François, qui en rien n'a les capacités de ce roi susnommé ! Quant à la justesse de vue sur la vie, je la prends, car elle est celle que je partage ! Merci de ta visite, et de ton précieux commentaire à mon poème. Merci de tes compliments. Je te souhaite une belle journée, et te dis, à bientôt de te lire. Bien amicalement.
Comme Malherbe et comme Boileau, vous faites preuve de clarté en poésie, mais vous les dépassez ironiquement en écrivant qu'il n'y a de loi que l'émotion. Ces deux-là étaient respectables mais ils avaient un peu trop de carcans... et pas assez de femmes.
Quel plaisir ! de pouvoir vous lire à nouveau. Votre commentaire à mon poème, est comme à l'accoutumée, élogieux et empreint d'un grand savoir et d'une culture que je salue avec humilité, et je l'avoue avec une pointe d'envie ! Il y a certes de l'ironie dans les vers 5 et 6, mais somme toute, il ne pourrait y avoir d'art poétique, de règles de versification, de métrique, de prosodie, s'il n'y avait au départ "l'émotion", celle qui germe dans le coeur et dans le regard du poète. Car au fond, n'est-il pas permis de penser, que trop de règles tuent l'art poétique, et que cela autorise quelques innombrables compositions qui relèvent de la versification à paraître, mais qui en rien, ne sont de la poésie ? Je vous remercie de votre lecture, et de votre commentaire fort avisé. Au plaisir de vous lire. Bien amicalement.
l'émotion sans aucune contrainte , sans compter, juste la plume qui s'épand sur la feuille pour faire vibrer les souvenirs et l'avenir d'une dame libre de son temps...
De l'émotion, toujours de l'émotion, encore de l'émotion ! Sans émotion, je pense que les sentiments ne peuvent s'épandre pleinement, comme tu l'écris si justement. Je te remercie de ta visite ici, de ta lecture, et de ton gentil commentaire. À bientôt de te lire. Bien amicalement.
Chère Paul,
· Il y a environ 10 ans ·J’errais depuis longtemps aux dalles de ma marelle
Dédale a ce talent de vous faire perdre haleine
Aux pierres de mots savants filant sur des margelles
Et dont il était temps d’en ressaisir la laine.
Du parcours sillonnant la Crête de vos vers
Je dus être exégète tout au pied des voyelles
Révélant la saveur d’un bel attique miel
Où se mêlent consonnes dont l’Hymette se fait chaire.
Je confie à présent aux pieds ailés d’Hermès
Ces quelques mots puisés au matin d’une averse.
L’émotion prend plaisir, aux vents des temps, des aires
A renouer des vers au fil épistolaire.
Merci de cet échange Paul, j'ai été très touchée de et par l'adresse.
En toute amitié de lettres.
Ela
ela
Je pense plutôt à Clément Marot, ce maraud qui rimait des vers de christal ciselés d'or et de diamants, vec un soupçon de préciosité de bon aloi, et puis cette justesse de vue sur le quotidien de ces contemporains, bravo mais je sais aussi de le )poème d'Ela était à la hauteur de cette réponse.
· Il y a plus de 10 ans ·franek
Bonsoir Franek,
· Il y a plus de 10 ans ·De savoir, que tu me compares à l'un des premiers grands poètes Français modernes, est pour moi un compliment hors portée !
Sachant qu'il a été le poète officiel de la cour de François Ier, je voudrais te dire, que je n'accepterais jamais d'être celui, d'un autre certain François, qui en rien n'a les capacités de ce roi susnommé !
Quant à la justesse de vue sur la vie, je la prends, car elle est celle que je partage !
Merci de ta visite, et de ton précieux commentaire à mon poème. Merci de tes compliments.
Je te souhaite une belle journée, et te dis, à bientôt de te lire.
Bien amicalement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
Comme Malherbe et comme Boileau, vous faites preuve de clarté en poésie, mais vous les dépassez ironiquement en écrivant qu'il n'y a de loi que l'émotion. Ces deux-là étaient respectables mais ils avaient un peu trop de carcans... et pas assez de femmes.
· Il y a plus de 10 ans ·jean-baptiste-machen
Bonjour Jean-Baptiste,
· Il y a plus de 10 ans ·Quel plaisir ! de pouvoir vous lire à nouveau. Votre commentaire à mon poème, est comme à l'accoutumée, élogieux et empreint d'un grand savoir et d'une culture que je salue avec humilité, et je l'avoue avec une pointe d'envie ! Il y a certes de l'ironie dans les vers 5 et 6, mais somme toute, il ne pourrait y avoir d'art poétique, de règles de versification, de métrique, de prosodie, s'il n'y avait au départ "l'émotion", celle qui germe dans le coeur et dans le regard du poète. Car au fond, n'est-il pas permis de penser, que trop de règles tuent l'art poétique, et que cela autorise quelques innombrables compositions qui relèvent de la versification à paraître, mais qui en rien, ne sont de la poésie ?
Je vous remercie de votre lecture, et de votre commentaire fort avisé.
Au plaisir de vous lire.
Bien amicalement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
l'émotion sans aucune contrainte , sans compter, juste la plume qui s'épand sur la feuille pour faire vibrer les souvenirs et l'avenir d'une dame libre de son temps...
· Il y a plus de 10 ans ·Pawel Reklewski
Bonjour Pawel,
· Il y a plus de 10 ans ·De l'émotion, toujours de l'émotion, encore de l'émotion !
Sans émotion, je pense que les sentiments ne peuvent s'épandre pleinement, comme tu l'écris si justement.
Je te remercie de ta visite ici, de ta lecture, et de ton gentil commentaire.
À bientôt de te lire.
Bien amicalement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal