Point d'orgue

Rose Marie Calmet

Que je crois connaître, "hier une note suspendue" me souffle:

Aux non-retours

Aux discordes

Aux déroutes passagères,

En vain mon ange

Les points d’orgues

Qu’arpègent nos doigts

D’une huis-close recherche,

Enfin mon troublant

Si tu m’aimes

Alors

Je t’aide à sillonner ma perle

Je t’attends sans attendre

J’essaye un ailleurs

Une autre couleur

A l’extase je projette

En sueur

J’hurle des maux sveltes

Je fantasme

Pour tracer mon ciel

De ta main

J’espère

Un autre tour sur ma perle

Comme celui des oiseaux

Resserrant  le champ

De leurs actions

Célestes,

Point d’orgue

Soudain j’ai Chaud

J’ai Froid en mon propre sein

Je projette !

Sous ton index

S’ébattent des cœurs d’ondes  

Ceux de ma perle

Au doux paradoxe

De chaleur des hivers

Loin dans ma transe

Je suis hors du monde

Et au milieu d’une danse

La braise active mon heure

Dans des cendres

Toniques

L’humeur

D’un parfum

Litanique

Sur mes reins

Chante un soir avec moi

Jusqu’au "vibre au corps"!

Hymne en déroute

Je convulse et revis

De tes tours

Sur ma  sphère

D’orgasme la relique

Je brûle en mon propre sang

Et mon cœur se consume

Dans les ébats du tien

Je Consens

Or la loi

De temps

De lieu

Et d’action

Finale

Vers tes doigts

Qui roulent

Valsent

Et saoulent

Ma perle

Alors

« En-fin !!! !!! ! »

Le paradoxal

Concert

Jouons-le

Toujours

Jusqu’à l’Aporie

Du retour en terre

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