Pour ne Rien-dire

Et puis je te dirai

Tout ce que je ne t’ai pas dit

Avant que tu ne t’en ailles

A perdre tout mon temps, ici,

C’est une devise que j’aime bien

Pour ne Rien-dire

Plutôt qu’à vivre

Plutôt qu’à  faire

Comme tout le monde

Comme tout le reste,

Et je t’aime aussi mal!

On "louera" une chambre et puis

On s’ennuiera en bande

On fera des avant et des après

Ou des à près avant

Des vas et viens en ronde

Sur l’impolitesse nude de nos rêves

On s’en joli-ivre-ra,  faux/beaux comme des esthètes

En ne pensant plus qu’au soleil

Plus qu’à la Lune et à rien d’autre

Qu’aux chut de nos "rires" sur l’un

Et

L’autre...

Et ton bien-être je le gaverai

De mes années, de mes heures libres ou pleines

Et puis  beaucoup  d’amour

Comme à chacun de tes baisers, de tes idées  et de tes jours

Je te suivrai tout aujourd’hui

Je boirai l’eau qui pleut

Joliment sous tes yeux

Je chasserai l’ombre qui plane

Amère sur mon/ton"aura"

Et bien souvent

On s’enfuira on se rattrapera

Et notre histoire flétrie jusqu'à la mort

Qu’au soir où nos peines...serions partis...?

Aux impossibles,

A même qu’elle refleurisse

Mon ange

C’est une deux-vie's que j’Aime!

Je me la répète comme  à une flamme

Qui s’éteindra trop vite

Et que je ravive pour l’éclairage

De ses années de ses heures creuses et pleines d’orages

Beaucoup d’amour ou pas assez en sots nuages

Pour ses beaux yeux ou Toi ma fée

Et toi ma fée

Et toi ma clé

Je t'é-clipserai toute la nuit

Au goût du noir à n’en plus haïr

Du noir complet pour nous ravir d'images

Et t’avertir sur mon mal-être

Des choses qu’on ne peut pas dire

Avant que l’instant ne finisse

Et que l’Affreux rejaillisse

Dans nos années, dans nos au(l)nes heures libres et plénières

Si je t'agrée d'être ta vie?

Si tu me plais d’être ma vie?

Beaucoup trop ou trop peu  aux sottes frontières

Et puis,

Tout t’Avouer ! Ne Rien-dire,

Cela m’est égal et je m'in-signe

Aux horaires blancs

Marque au fer NOIR indigne

Tout ce que je dis trop peu  ou trop

 Pas assez bien, dit souvent

A côte d’im-monde

Aux côtés des restes et je m’en veux

De te donner  toute ma vie

Tachée d' a-vide t'acheter de rien

Beaucoup d’horrible !

Et je m’en-balle ni plus ni moins

Pour t’adonner

Toute à ma vie

Dé-libérée

Re- bigarrée de tout vers toi

De toi vers moi

Enfer,

Je te dirai tout ce que je ne dois pas dire

Avant que tu ne t’en ailles

A perdre tout mon temps, ici

C’est une de-vice qui me maintient 

Pour ne Tout-dire

Plutôt qu’à fuir

Plutôt qu’à  perdre

Comme tout le monde

Comme tout immonde 

Comme tout! au reste,

Et  nous aime autant Mal