Pour toi j'inventerai matins roses et nuits blanches

unrienlabime

Pour toi j'inventerai matins roses et nuits blanches

De toi j'aurais aimé tous les matins étanches

Je suis donc ta suivante, une de plus c'est étrange

La dernière des passantes, la première des pervenches


Pour toi j'ai le désir sous-tendu d'une idée

Les idées c'est drôlesque, les idées c'est burlesque

J'aime ta force calme comme une mer en retrait

Qui emporte nos âmes poussées par les vents d'est


Sur l'herbe humide et fraîche nos corps fendus reposent,

L'herbe verte frémit et jalouse nos mains

Un papillon d'hiver sur nos amoures pose

Le papillon s'envole car il mourut demain


Comme un premier envol, comme un dernier  baiser

Deux virgules perdues dans un livre record

Le soupir de l'espoir,  pire qu'un pis aller

Deux notes de musique cherchant leur désaccord.



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