Pourquoi j'écris ?

M Minosa

C'est une question vaste posée si-dessus mais je pense que je me permettre d'apporter une réponse, mais personnelle. Je ne dis pas que ma réponse sera longuement développée, elle sera sans doute "brouillon" cependant sache que je ferai tout mon possible pour exprimer ce que l'écriture représente pour moi. 


L'écriture a débuté pour moi durant la deuxième de collège, elle s'est ouverte à moi pour échapper à mon quotidien, qui s'était révélé être un enfer. C'était une échappatoire, comme Sartre disait " L'enfer, c'est les autres" dans Huit-Clos mon enfer à moi se situé à l'endroit même ou je devais apprendre. Sans cesse les railleries, les moqueries, les noms d'oiseaux. Je devais à tout prix m'évader, me confier au moins sur du papier. Je suis allé chercher donc un rassemblement de papier, un stylo et ai commencé à exprimer ce que je ne pouvais dire de vive voix. 

Alors je peux dire que l'écriture m'a apporté la liberté, une liberté de dire ce que je pense. Certes ce n'est pas courageux, car je me cache à travers des feuilles au lieu de dire ce qui ne vas pas.  Elle a été un pas dans le fait que je puisse me confier, qui maintenant arrive plus facilement. Elle a été une étape nécessaire dans ma prise de confiance en moi, en l'autre. 

Aujourd'hui, j'essaie de me détacher de cette "routine", quand je décline mentalement je m'enferme dans ce rythme: je préfère dire ce que je pense, ce que je ressens par écrit car même si l'on dit qu'exprimer des pensées via des mots est difficile, je trouve cet exercice assez simple. Parler de moi à autrui est une chose nettement plus compliqué ou difficile serait plus approprié. 

C'est un système "malsain" dans lequel je me suis enfermé. Je dois me tourner vers les gens en qui j'ai le plus confiance plutôt que de réfugier vers l'écriture. Je dois lier les deux sans pour autant me plonger dans l'un ou dans l'autre de manière totale car j'y suis habitué. 

C'est plus facile de s'y réfugier, mais une fois que le temps passe et que l'on retourne la tourmente revient et le mal ne guérit. Ou du moins pas temps que l'on n'effectue pas un pas, de soi-même, vers la guérison. 

Alors je dirais que l'écriture est à double-tranchant: elle peut avoir un effet tout à fait bénéfique en mettant des mots sur ce que le sujet pensant songe cependant il ne faut pas que cela devienne une échappatoire au fait de se confier, car le fait d'écrire peut vite devenir une prison dorée. 


  • A ma première rédaction en primaire (j'avais 9/10 ans) j'ai été très étonnée lorsque l'institutrice a lu mon devoir en classe, ce qui ne l'a pas empêchée de convoquer ma mère, pensant que ma sœur, de 4 ans mon aînée, avait fait le travail à ma place. Ma mère ayant confirmé que c'était moi, l'instit. a apprécié. C'est ainsi, que j'ai découvert que, au moins, et c'est véridique, que je n'étais pas que nulle à l'école, que j'étais, semble t-il, bonne à quelque chose, vu que le reste était catastrophique. Depuis, j'ai beaucoup écrit. Je laisse aller mon imagination sans forcer.

    Il faut toujours garder un pied dans le rêve, un autre dans la réalité bien sûr, mais c'est un bon moyen de se lâcher, de s'exprimer.

    · Il y a environ 5 ans ·
    Louve blanche

    Louve

  • Je te rassure, t'es pas malade :o) Moi j'dis toujours que j’écris (même si je ne suis pas doué) parce que l'écriture c'est le seul moyen de parler sans être interrompu ! :o) Donc, continue.

    · Il y a environ 5 ans ·
    Gaston

    daniel-m

    • Oui l'écriture pour moi est un moyen de guérir de ce que nous dépasse, de se faire comprendre.
      Forcement je n'aurai pas le style de Jane Austen ou encore de Flaubert. J'ai mon propre style et cela me convient

      · Il y a environ 5 ans ·
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      M Minosa

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