Préambule, D'autres prendront nos places
Pierre Noirclerc
Chers peut être futurs lecteurs,
Au moment où j'écris, j'essaie de fourguer des canapés italiens à des mamies pleines aux as qui rôdent près du Luxembourg. La nuit tombe, la radio joue du classique ; d'où je suis, je vois le Sénat. Philippe Risoli promène son chien, et il me reste deux heures à tirer avant la fermeture. J'aimerais bien que quelqu'un prenne ma place.
Voici un livre qui s'adresse sans doute à ceux ou celles qui ont connu ce genre d'expériences enrichissantes : le boulot pour passer le temps, ou la recherche de boulot pour passer le temps ; et quand on rentre chez soi il n'y a rien, ou alors il y a peut être quelques auteurs. Faible originalité dans mon cas : Houellebecq, Bukowski et Perec, comme une douloureuse confirmation qu'il n'y aura jamais rien (surtout Perec, pour qui il ne se passe vraiment rien).
Enfin, il y a quand même l'amour, c'est important. Ca l'est surtout tant qu'on n'a pas l'âge de se soucier de sa santé. Il y a une histoire d'amour, dans ce livre ; une vraie, durable et résignée.
A l'arrivée, il y a aussi un texte, et je me soucie beaucoup de sa réception. Je doute qu'il soit possible de créer quelque chose de valable dans l'insécurité permanente.
Pierre Noirclerc
le doute habite autant l'ombre que la lumière...il trotte aux aiguilles du temps.
· Il y a presque 13 ans ·sally-helliot
j'aime cet air mélancolique et un peu (beaucoup ?) blasé qui flotte autant dans votre interview que votre texte. Les mots sont bien choisis aussi... Ca donne envie.
· Il y a presque 13 ans ·axelbolu
Ca donne envie d'en savoir plus !
· Il y a presque 13 ans ·miss-foxy
C'est noté.
· Il y a environ 13 ans ·Mais y'a pas de "Où", et y'a pas de 'Quand" (le "Combien" on s'en fout, c'est l'affaire des marchands)
En vente actuellement dans toutes les bonnes crèmeries, alors, je suppose...
Amitié.
Frédéric Clément