Préliminaire d'une morsure de solitude.
vanessa-dylan-ecrivain
La peine enlace mon être,
Baiser insolent d’un inconnu intime,
Caresse oppressante d’une inquiétude secrète,
Je ne sais pas … je ne sais peut-être plus,
Laisser mon sourire faire du charme à l’existence,
Je ne peux pas … je ne peux peut-être plus,
Abandonner les émotions-photos inaltérables,
Je ne veux pas … je ne veux peut-être plus,
Entendre ce qui me fait continuer le combat,
Sans relâche, en dépit de l’absence,
Malgré la béance du manque,
L’empreinte de ce qui me tue lentement,
Reflets d’ombres sur les écrans de mes espoirs.
Le chagrin pince mon âme,
Etreinte vigoureuse d’un étranger familier,
Toucher opprimant d’une tourmente muette,
Je ne vois pas … je ne vois peut-être plus,
Les couleurs dans l’obscurité qui m’imprègne,
Je ne ressens pas … je ne ressens peut-être plus,
Les désirs-soubresauts de mon cœur épuisé,
Je n’entends pas … je n’entends peut-être plus,
Les mots que ta voix ne dira plus, pour moi,
Je m’éteins, en dépit d’une présence,
Ecorchure de ce vide qui me fait surement vivre,
Miroirs de blessures dans la confusion d’un peu de moi.
(21 Mars 2013) Vanessa Dylan.
@ Lescobert Sonia: Merci pour l'attention que vous portez à mon travail. Je suis heureuse de constater que mon écriture vous plaît.
· Il y a plus de 11 ans ·@ christinej: Une preuve aussi destructrice soit-elle, qu'il reste encore un peu de nous, malgré ...
vanessa-dylan-ecrivain
"ecorchure de ce vide qui me fait surement vivre" la douleur est une preuve que l'on est encore vivant
· Il y a plus de 11 ans ·christinej
Quand le chemin de la solitude côtoit un vent de tristesse,guidé d'une belle maitrise, cela donne un bel écrit que voici
· Il y a plus de 11 ans ·Sonia Lescobert