Premier rôle
ally-b
C'est quand même fou ce besoin plus fort que tout d'avoir quelqu'un dans la tête.
Ce besoin que cet autre prenne toute la place, qu'il compte plus que tout, plus que nous même.
Ce besoin que ça fasse mal pour que ça fasse du bien.
Est-ce comme ça que l'on vibre?
Faut-il qu'il y ait cette exquise douleur pour pouvoir aimer?
Je m'interroge : "Est-ce de l'amour quand même?"
Lui ou un autre, est-ce pareil au final?
Sont-ils alors juste des pions, des figurants dans un scénario espérant un premier rôle?
Nous faisons passer des casting à longueur de temps : Qui sera le meilleur? Qui collera au rôle imaginé, fantasmé certainement depuis l'enfance, sûrement depuis toujours ?
Est-ce étonnant, au final, qu'ils n'en veuillent pas, de ce rôle?Lorsque l'on en dirige tous les aspects : du choix du personnage, au texte qu'ils devront nous réciter parfaitement, à l'histoire, la notre...
Nous décidons sans cesse du cadre dans lequel on inscrit ce "nous" et on y plonge complètement, irrémédiablement, sans retenue, sans protection, en se foutant de tout et de tous, pourvu que l'histoire soit belle.
Clichés sur clichés, nous tombons aussi rapidement que nous y plongeons mais on se relève et on reprend les rennes de cette quête qui semble être sans fin.
Et oui encore et toujours!
· Il y a plus de 8 ans ·ally-b
Elle , elle court la maladie d'amour....
· Il y a plus de 8 ans ·Troubadour
Merci beaucoup pour votre commentaire, il me touche, c'est en plus le premier.
· Il y a plus de 8 ans ·Vaste sujet qu'est celui de l'amour, n'est-ce pas?
ally-b
Vous avez superbement écrit le cheminement de l'amour : ses symptômes, sa folie. Nous en avons tellement besoin que nous courons sans cesse après, dans une quête permanente.
· Il y a plus de 8 ans ·Louve