Prisonnière

Caïn Bates

La route défile sous mes roues,
Et ta voix semble me guider.
J'entends encore tes potes me traiter de fou,
Cette fois où tu as dit que j'étais taré.

Peut être est-ce juste la passion qui m'anime,
Un diable quelconque qui habite mon cœur.
Qu'à cette fulgurante déprime,
Je n'ai trouvé de thérapie que la fureur.

Il n'empêche que ma chérie, tu ne manque pas d'air
À lester mes chevilles de toutes tes peines,
Et prétendre que c'est moi qui t'ai poussé à t'ouvrir les veines.

Ma puce, je peux voir la tronche que tu tires à l'arrière.
Tentant de compter le nombre que l'on a franchit de balises
Mais sois sage, je sais que tu as peur de la valise. 

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