Profil de Wahya, personnage phare

Depuis mars 2012, Wahya, l'un des personnages phares de La lune cendrée se promène sur les forums tout au long des pages des chapitres. Au fur et à mesure des lectures, les femmes l'imaginent physiquement. Tour à tour il est Bradley Cooper, Johnny Depp, Aidan Quinn, Ryan Reynold ou Ben Affleck. Aucun de ces acteurs n'a pourtant le profil amérindien, sauf peut-être Johnny Depp avec ses origines cherokees ou J D Pardo dans  le dernier volet de la saga Twilight… Petit à petit il m'est apparu, je l'ai « vu » et pour bien le décrire, c'est ce qu'il fallait.

À l'adolescence, je lisais les bandes dessinées, Kit Carson, Aigle Noir et d'autres ou apparaissaient les indiens. J'aimais les Indiens. J'aime toujours les Indiens. Alors pour moi, mon personnage ne pouvait qu'avoir les cheveux longs et noirs, un torse imberbe et la peau mate.

Si l'on regarde leurs visages, il y a quatre lignes qui le façonnent : au milieu, une verticale pour le nez, une horizontale pour la bouche et deux obliques, sillons profonds, qui partent des ailes du nez pour mourir à la commissure des lèvres.

Le faciès d'un indien qu'il soit Creek, sioux ou cherokee était toujours austère. Était-ce dû à leurs yeux sombres qui dissèquent celui qui ose les toiser ? À leur long visage aux pommettes saillantes de chaque côté d'un nez busqué, long mais droit ? Qui vu de profil avait tout du bec d'un rapace, de l'aigle. Peut-être pour mieux se fondre dans le paysage lors de la chasse.

La bouche, parfaite ligne droite scellait toujours les lèvres fines dans une moue dédaigneuse. Était-ce dû à leur état de persécuté permanent qui voulait cela ?

En parcourant la page de mon ami Google, j'ai découvert Cochise, dont j'avais le portrait depuis dix ans sur une pochette de CD « Indiens » de Sacred Spirit, j'avais trouvé Wahya.