Prose d'espoir

djeh

Au bout de la rime

Se tiendra l’équilibre du monde

D’un œil jeté à l’avant

L’horizon écarlate resplendit

Et derrière déjà s’écroule le passé

Lâchetés ensevelies et hontes anéanties

Le cœur du poète renait et enfle d’appétit

Embarquons sur la rime

Et laissons nous mener

Vents et cyprès, vagues et peupliers,

La moitié du chemin est fait

Dansons de joie et pleurons ainsi

Nos larmes vêtues de rire

S’engouffrent dans la terre nouvelle

Et sillonnent comme veines au soleil

La vie, la vie, que de la vie

Le poète déploie ses ailes

Le cœur gonflé de nos espérances

Et nous emporte dans un charivari

De lumières d’or et de senteurs brunes

Buses de voyageurs que nous sommes,

Ce monde en déséquilibre

Tiendra au gré d’une seule rime.

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