(Psycho 64 (à peu près)) Chomsky

Il prétend que seul trois principes suffisent à une langue pour être entendue. First (oui, il est américain), la performance d'émettre une phrase. Second, la compétence de déchiffrer la phrase et Thirdement, la grammaticalité d'un langage. Cool ! Avec seulement cela, on peut communiquer.

Par exemple : le posé « Il avala sa tête. » n'a pas de sens, pourtant tout le monde le comprend. Car il possède ces trois caractéristiques.

Un peu, comme dans le langage de l'homme de la rue. Ma femme me disait hier. « Tu manges des noix avant de manger ? » Sur ce, je lui rétorquai du tac au tac en agitant le casse-noix devant son nez en tire-bouchons. «  Oui, ma chérie, ma tête n'était pas encore cuite. »

Le principe de grammaticalité est important pour les poètes. Ainsi, ils peuvent nous dire que la Terre est une orange, sans que personne ne songe à en faire un jus de fruit. Grâce à celui-ci, le rêve peut devenir réalité et l'imagination, transgresser les possibles à la gorge.

Toute la subtilité d'une langue réside dans ce jeu de jonglerie avec les signifiés-signifiants.

Prenez deux signifiés, lancez les dans les airs, puis, de même avec deux signifiants. Tombés au sol, vous aurez une citation d'Oscar Wilde ou les Rougon-Macquart de Zola.

Chomsky a beaucoup fait pour les écrivains. Si ! Pour les dégoûter de la littérature et les diriger vers le tricotage.

A part cela, il parait qu'il n'est pas si chiant que ça, le Chomsky, en société. A 92 ans, il a toujours une anecdote à raconter, quand il est bourré.

Erratum. Ma femme n'a pas un nez en tire-bouchons, mais un joli petit nez.