Psychologie génétique.

Les enfants, voyez-vous, ne sont pas des adultes. Ils ne pensent, ni ne raisonnent, si un peu, quand même, mais pas comme nous.

Par exemple, une phrase anodine et insignifiante chez vous, peut, peut-être, être interprétée différemment chez l'enfant.

Encore par exemple :

« Mon bébé, tu sais que je vais bien finir par l'étrangler ta maman ! »

Méfiance, les enfants sont des extraterrestres !

Connaissez-vous Wallon, Piaget, Engels ? Non ! Personnellement, je ne les ai pas connus intimement, non plus, de mon vivant. Eh, je suis vieux, certes ! Mais nous ne sommes pas de la même génération, non plus, pour changer de mon « quand même » que je mets partout. D'ailleurs, la preuve, ils sont tous morts, alors que moi, non ! Enfin, à ma connaissance.

Eh, bé, ces morts-là, était des psychologues généticiens. Ils étudiaient l'évolution du psychisme de l'enfant à l'adulte, sa genèse. D'où, leurs noms, rien à voir avec la biologie pure et claire comme du bon vin.

Piaget prit comme cobayes ses propres enfants, eh, personne ne voulait lui refiler les siens, aussi. L'homme de la rue rechigne à aider le savant sous le moindre prétexte.

En bon scientifique, il mesurait tout. Oui, le scientifique chercheur mesure tout, il a toujours sur lui, une balance, il ferait mieux d'y être dessus, mais bon passons, un mètre, un manomètre, un thermomètre et un tire-bouchon. Ainsi paré, vous pouvez en apercevoir mesurer, dans les supermarchés, le prix des articles. Facilement identifiable, il porte une blouse blanche. Oui comme une infirmière, si vous voulez, mais en beaucoup moins sexy.

Le nourrisson ne nait pas pré-câblé, il va acquérir des opérations mentales à un temps sensible de son évolution. Ex. la réciprocité. Voir, la conservation des volumes par Piaget, chez le jeune enfant (environ 3 ans), c'est une expérience amusante et qui souligne le fossé de raisonnement entre enfant-adulte.