PUISQUE

mysterieuse

Puisque pour pouvoir te perdre, il faut que tu me voies,

Que de ma séduction, les codes tu entrevois,

Dans cet espace immense, voûte céleste de nos jeux,

Bousculons l'horizon pour savourer nos vœux.

 

Un début de magie, en version poésie,

Lorsque je songe à toi, source de mes envies.

Mais la chair sans effluves de nos corps mélangés,

Ne fait que rajouter du spleen à mes pensées.

 

Aux souvenirs fanés, aux photos délavées

Je préfère l'immersion dans la lascivité,

Encrer de mon plaisir, mes digitales empreintes

Pour les poser en rimes, paraphe de nos étreintes.

 

J'aime à te caresser de ma plume délétère,

Ranimer tes désirs de l'ombre de mon mystère,

Dans l'aurore hésitante parfumée d'érotisme,

Au crépuscule troublant teinté de mysticisme.

 

 

 

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