Puisque Mai tout en fleur...
Louve
Puisque Mai tout en fleur dans les prés nous réclame
Viens ! Ne te lasse pas de mêler à mon âme
La campagne qui verdoie sous le gai soleil du printemps.
Les larges baies ouvertes chassent les idées noires
Le sentier qui s'échappe, nous tente, nous appelle
Et l'air est si léger qu'on pourrait s'envoler.
L'horizon s'est lavé de toutes nappes grises
Comme on peut laver la maison à grande eau.
Viens ! N'hésite pas, accroche-toi à mon bras
Qui tombe et frémit de bonheur pour toi.
Que l'arbre centenaire soit témoin de mon émoi
Que le souffle de ta bouche effleure mes cheveux
Et l'ombre de tes cils s'imprègne de ma peau
Et le rayonnement, la beauté de l'astre qui nous accompagne
Fasse épanouir notre tout jeune amour
La beauté de ces minutes inscrites à jamais en nos coeurs !
(Quelques minutes seulement pour l'écrire, vraiment pas
le temps de s'attarder)
Excellent ! Hugo ne dira rien !
· Il y a presque 9 ans ·Laure Gerbaud
C'est fort réussi et le père Hugo ne t'en voudra pas, son oeuvre est tombée dans le domaine public, et tous les moyens de rendre hommage à ce très grand homme sont bons !
· Il y a presque 9 ans ·Dominique Arnaud
Non, tu as raison, il a l'air dubitatif comme cela mais, normal, je massacre un peu ses vers ! (rires)
· Il y a presque 9 ans ·Merci Domi !
Louve