Quand la Vanité est schizophrène ; orgueil et défaitisme
chevalier-neon
J’ai vu l’humain déshabillé de force
et l’humain est devenu poupée.
J’ai vu l’humain qui s’est rhabillé
alors l’humain que l’on a tué.
Tuez-les jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une trace.
Brûlez ce plastique chimique et pollueur
que vous avez fait.
Qu’il ne reste plus rien de ces personnes.
Je veux voir la solitude payer vos crimes.
L’ange est un démon pour le démon ;
il n’en reste pas moins un ange.
Je hais ceux qui donnent le nom de cause
à la conséquence ;
Vous veni, vedi, vici.
Parce que ce qui n’a pas de scrupules
emprunte tous les détours pour gagner la case d’arrivée.
Même si elle n’est qu’un gouffre.
Vous puez le soufre de loin.
Je n’ai pas assez d’argent pour ce genre de valeur,
j’ai trop de valeur pour cet argent facile.
Le mal est nécessaire pour voir le bonheur ?
Mais le mal plonge dans des ténèbres
bien trop profondes pour y voir quoi que ce soit.
Quand l’extérieur devient si sombre
qu’on croit que ça vient de l’intérieur…
C’est une chance unique et pourtant,
parfois c’est décevant d’exister.
Je suis amoureux de la mort qui viendra vous prendre
comme vous avez pris des vies trop belles pour les bêtes.
Ce qui sont des chaînes autour des cous des esclaves
pour vous sont les colliers de vos gloires malpropres.
Lorsque la beauté et la vertu
sont un miroir qui fait voir son vrai visage au démon.
Quand on ne peut pas se regarder en face,
on ne regarde pas son opposé.
Et vous voilez ce qui vous gêne
pour ne pas à vous le comparer.
Puis vous le déshabillez quand personne ne vous voit,
pas même ce Dieu dont vous vous appropriez le pardon.
Si la marionnette doit aller en Enfer
alors où doit aller le marionnettiste qui l’a manipulée ?
Cherchant la logique dans vos propos guidés par la haine,
j’ai découvert que les monstres naissaient humains.
Suivre les anges
étaient vos seuls espoirs d’atteindre avec eux le ciel,
mais vous leur avez coupé les ailes.
Cloués au sol comme des papillons de collection,
ils attendent enfin la mort réelle et spontanée
qui ne se cachera pas derrière vos sourires hypocrites.
Ah, Vanité que de tendre un cœur
vers ce qui n’en a pas.
Ces poitrines n’ont jamais renfermé que de la pierre
et ce sont nos pierres tombales.
Pour unifier cette humanité divisée...
Finissez de les tuer.
(écrit le 26 octobre 2012)
Le mal plonge dans des ténèbres bien trop profondes pour y voir quoi que ce soit
· Il y a environ 12 ans ·Quand l’extérieur devient si sombre qu’on croit que ça vient de l’intérieur…
Victor Khagan
Je trouve que c'est bien écrit. Mais c'est trop désespéré pour moi, dans le fond. En tout cas, merci à toi pour ce poème.
· Il y a environ 12 ans ·Lézard Des Dunes
Bravo,c est magnifique,et attise l inspiration,une première lecture découverte,que de vap,s,et une seconde avec la tessiture de Nicolas Bedos,et bien ca le fait grave,encore Bravo,et Merci,ca m a inspiré une idée billet sur ce chenapan fils et père mère de ses lignes,Bonne journée a vous.
· Il y a environ 12 ans ·Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher