Que vive le rêve
ven
J’ai senti sur mes lèvres le goût sucré des tiennes,
Rappelant la saveur du miel et des amandes.
Je ne les ai quitté qu’au son de ta commande,
Luttant contre moi-même que je ne les retienne.
J’ai entendu un air lent et nostalgique,
Ce n’était que le vent, à travers les feuillages.
Mais comme l’océan au fond d’un coquillage,
J’ai reconnu ton nom dansant sur sa musique.
Je pleure bien souvent dans mon lit à l’aurore,
Les matins sont plus durs à mesure du temps.
Les rêves s’éternisent juste quelques instant,
M’abandonnant à toi et à la vie d’alors.
Ce ne sont aujourd’hui plus que des souvenirs,
Photographies jaunies d’un album abîmé.
Moindres réminiscences de ceux que j’ai aimés.
Ceux que je rejoindrai à mon dernier soupir.
Merci Killian et Frederic et Garance également que je n'avais pas vu ^^
· Il y a plus de 11 ans ·ven
Le dernier vers est une pure merveille
· Il y a plus de 11 ans ·Frédéric Cogno
Très beau texte, et j'aime beaucoup ton dernier commentaire, la citation est très exact je trouve..
· Il y a plus de 11 ans ·Killian
Merci à tous les deux.
· Il y a plus de 11 ans ·Oui Elisabetha, c'est exactement ça. Il y a une citation que j'aime particulièrement : "Il faut avoir un fantôme assis à côté de soi pour pouvoir écrire. Une présence invisible et obsédante."
On peut y voir une muse, moi j'y vois les cicatrices qui peuvent nous inspirer.
ven
Des alexandrins pleins de tendresse et de nostalgie.
· Il y a plus de 11 ans ·garance--2
c'est assez parfait dans la forme. Dans le fond, plus que nostalgique tu décris un sentiment que je connais celui de l'abandon. Quand les gens qu'on aimait ne sont plus que des rêves.
· Il y a plus de 11 ans ·elisabetha
Tendre et bien écrit...
· Il y a plus de 11 ans ·Alex De Querzen