Que vive le rêve

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J’ai senti sur mes lèvres le goût sucré des tiennes,
Rappelant la saveur du miel et des amandes.
Je ne les ai quitté qu’au son de ta commande,
Luttant contre moi-même que je ne les retienne.


J’ai entendu un air lent et nostalgique,
Ce n’était que le vent, à travers les feuillages.
Mais comme l’océan au fond d’un coquillage,
J’ai reconnu ton nom dansant sur sa musique.


Je pleure bien souvent dans mon lit à l’aurore,
Les matins sont plus durs à mesure du temps.
Les rêves s’éternisent juste quelques instant,
M’abandonnant à toi et à la vie d’alors.


Ce ne sont aujourd’hui plus que des souvenirs,
Photographies jaunies d’un album abîmé.
Moindres réminiscences de ceux que j’ai aimés.
Ceux que je rejoindrai à mon dernier soupir.

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