Quelques lignes

alias

Y-a-t-il jamais eut quelque chose entre nous ?

Comme si en ce moment les embuches sur mon chemin n’étaient pas assez nombreuses. Je ne sais comment faire le bilan de cette rencontre. A la fois bonne et mauvaise je présume. Tu m’as beaucoup apporté c’est vrai, mais que me reste-t-il aujourd’hui ? Presque rien, puisqu’en en m’oubliant tu m’as presque tout repris. Et maintenant le vide a du mal à se combler. Parce que tu me manques, je ne parviens pas à laisser la place à d’autres rencontres. Pas tout à fait cicatrisée. Une pensée de toi et les sutures se rompent. Fragiles, elles se cassent, comme le cristal sur un sol gelé.

Pas de réelle envie de te revoir. Pas de réelle envie de te garder dans mes souvenirs. Je sais qu’avec les années les pages que j’écris sur toi deviendront de ridicules petits paragraphes dans le roman de ma vie. Et si je ne le sais pas alors je l’espère.

Et voilà que soudain ta mémoire te joues des tours et hop me revoilà dans tes amis. Au fond je ne sais pas si j’ai bien fais. On verra avec le temps.

A peine quelques heures après t’avoir reparlé et j’ai le souffle court. Je ne sais plus penser, je ne sais plus parler, plus respirer. Tu dis m’apprécier mais pourquoi, comment, à quel point ?

Je ne t’en veux pas d’être avec elle. Je ne lui en veux pas d’être avec toi. Je sais qu’au fond tu ne l’aimes pas vraiment. Tu as une tendance à vouloir jouer les héros et à croire que tu peux effacer les peines alors pas étonnant que tu en aies choisis une avec des problèmes. Voilà ce que je m’efforce de croire pour tenir. Me dire qu’un jour tu me regarderas à nouveau. La vérité c’est que sans la connaître je la déteste, je te déteste de l’aimer.  Je suis aussi insignifiante pour toi que la fin dans le monde l’est aux gouvernements. Tu me veux, puis tu m’oublis. Et maintenant, je dois faire quoi ?

Hier soir j’étais à deux doigts de te le dire. De te dire cette putain de vérité. Parce qu’elle me fait mal, parce que c’est plus facile pour moi de te détester. Je voudrais te dire que je t’aime, que ce n’est pas avec une autre que tu devrais être. Je voudrais te dire que ça n’était pas un bug de facebook, je t’avais bien effacé. Ah et bien sûr facebook, le seul lien qui nous unissait depuis l’été dernier, quoi de plus pathétique. J’ai passé 4 mois sans aucune nouvelles puisque tu refusais de m’en donner, et au fil du temps mes jours sont devenus plus paisibles. J’ai mal tu sais, et oh mon dieu comme je me sens ridicule. Je me sens comme toutes ces héroïnes des drames romantiques, toutes plus niaises et sans profondeur les unes que les autres.

Est-ce que tu te rappelles de ce jour, ou plutôt cette nuit quand tu disais vouloir me revoir et tout ce qui va avec ? J’ai répondu à cela, disant éprouver la même chose puis plus rien. Tu as fait le mort depuis. Tout ça parce que tu en avais trouvé une autre et qu’au lieu d’assumer, tu m’as fuis. Tu ne peux pourtant pas dire que je te harcelais. Je suis perdue. J’aurais voulu te faire mal comme tu m’as fait mal…

Hier nous avons repris, comme si de rien n’était. Enfin presque. Je ne ferais plus d’efforts, je t’ai déjà perdu, désormais c’est à toi de voir si tu me perds ou non.

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