Rats/porcs : deux forces

Il est légitime que le peuple revendique un partage plus équitable des richesses, puisqu'il est lui même créateur de ces richesses et la terre n'appartient à personne.

Comment revendiquer?

Les rapports de force sont, par définition, en faveur des puissants.

La double peine serait donc une lutte armée de la masse, double peine par l'injustice de la situation doublée de l'injustice de la violence étatique subie.

Le carnage de la révolution n'est pas souhaitable d'autant plus que le peuple en première ligne sera en dernière ligne lors du partage du pouvoir. Le pouvoir se décale mais ne se partage jamais : toutes les révolutions faites dans la violence l'ont prouvées, une élite disparaît au profit d'une nouvelle élite. La révolution française n'a, par exemple, que pris le pouvoir à la noblesse pour le confier à la bourgeoisie.

La force n'est, par définition, jamais dans les mains des faibles.

Mais la force n'est pas seulement celle qui est apparente, la vraie force est intérieure.

Chacun dispose d'une force intérieure mise en branle par la volonté.

Le refus d'embrasser la société de consommation permet une libération double: celle de ne pas définir la bonheur au travers de la possession d'objets et l'économie générée par une vie simple permet, à terme, de se libérer de la soif de la consommation, du salaria et de la location de son logement.

La faille de ce système est celle-ci: je ne consomme que le nécessaire puis je monte ma propre activité et j'achète mon logement.

L'objectif est de se libérer des propriétaires et de refuser de nourrir un système empoisonné.

C'est à ce compte là que je ne suis plus vampirisé par ces quelques individus, je me libère du fascisme ambiant et apprécie le vraie goût de la liberté. Vivre le libéralisme est à ce prix, le subir en est à un autre.

Lire Diogène, Epictète, Sénèque ou encore Henry David Thoreau peut s'avérer précieux, Bukowski te détendra.

Regarder Fight Club ou Into The Wild peut aider.

Et balance ta télé par la fenêtre.