Réchauffement climatique

divina-bonitas

Chronique

Aujourd'hui une bonne partie de l'Europe est en feu, même des pays scandinaves. Pas besoin d'avoir fait des études longues pour constater que le climat se dérègle, que les inondations parfois dramatiques succèdent aux tempêtes de neige et aux canicules, sans parler des typhons, tornades et autres raz de marée, de la banquise qui fond à vue d'œil avec les glaciers, de la faune sauvage qui se déplace et/ou disparait avec la flore.


Et pourtant, la prise de conscience des populations piétine. Beaucoup ne semblent pas comprendre qu'il est désastreux de continuer à utiliser certains véhicules, de partir passer ses vacances à l'autre bout de la planète en avion, de consommer des produits qui ont traversé les 3/4 du globe, de gaspiller l'eau, de surchauffer leurs appartements en période hivernale, de vivre avec des climatiseurs énergivores, d'acheter des pulls en cachemire asiatique, de bétonner les jardins et les villages...


Bien sûr il y a des enjeux économiques et politiques et nous ne sommes pas maîtres de tout. Mais sans effort de chacun au quotidien, comment penser y arriver un jour à limiter la casse ? Il est vital pour nous et les générations futures de cesser la surconsommation de tout un tas de produits et services subsidiaires à nos besoins premiers. Il est impératif d'œuvrer de manière ferme et pédagogique auprès de ceux qui ne comprennent pas les enjeux. Il est possible de le faire chaque jour simplement en faisant ses courses, en discutant avec autrui, en expliquant les tenants et les aboutissants des gestes simples de la vie courante. C'est aussi une responsabilité de chacun. J'avoue que je le fais, discuter avec des gens dans le supermarché voisin quand je vois qu'ils s'apprêtent à acheter certains produits. Parfois ça fonctionne, les gens optent pour un autre achat, parfois ils me prennent pour une extra-terrestre enquiquineuse qui se mêle de ce qui ne la regarde pas - ce qui est faux, l'avenir de la planète me concerne, mais peu importe, le message est passé.


Nouvelle encourageante tout de même: laissant faire la nature et les "mauvaises" herbes, des fougères ont pris racines dans mon jardin et sous les fougères, surprise, des fraises des bois! 25 ans de préservation de la nature autour de la maison - sous les moqueries caustiques de tout un tas de gens moralisateurs et contrôlant - , un quart de siècle d'observation minutieuse, de patience et de douceur, et hop, le bonheur nait de baies rouges et délicieuses.


Il en faut du temps pour que la terre soit saine et que la nature reprenne ses droits. Alors avis aux amateurs...


  • J'adore ce texte. La vie sur terre est née dans un marais humide, un bouillonnement immonde que l'homme s’est acharné à "assainir". Aujourd'hui, il pleur et essaye timidement de supprimer son bitume. Je pouffe. Bien fait !

    · Il y a presque 6 ans ·
    Gaston

    daniel-m

    • Merci Daniel! Il nait beaucoup de choses dans les milieux humides...surtout la vie!

      · Il y a presque 6 ans ·
      Img 1518

      divina-bonitas


  • C'est très chouette...! Mais attention aux potentilles ! http://www.le-capital-des-mots.fr/2016/01/le-capital-des-mots-gabriel-meunier-6.html

    · Il y a presque 6 ans ·
    Autoportrait(small carr%c3%a9)

    Gabriel Meunier

    • J'ai été lire votre texte sur le lien proposé. Je suis entièrement d'accord avec vous. Faire moins pour plus de biens.

      · Il y a presque 6 ans ·
      Img 1518

      divina-bonitas

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