Regard d'un provincial...

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Un souvenir d'une de mes premières journées à la capitale
Aujourd'hui je pars me balader à la capitale
Paris ville d'activité et de diversité au contenu peu banale
Aujourd'hui moi petit provincial, je laisse ma campagne
La tranquillité, les champs, les vaches pour un sacré vacarme.
  
Tout commence dans le  train qui m'apprivoise peu à peu à ce changement
Le paysage se rassemble petit à petit laissant place à une foule de bâtiment
La multitude de couleurs de ma région laisse place à une singularité de parcelles
Parsemé de taggs de graphitis comme ci chacun y ajoute une touche personnelle
A Mantes la Jolie la foule envahit le wagon la mixité s'intensifie
Une cacophonie de dialecte est a son zénith il est sept heure et demi
Arrivé gare saint lazarre, là tout va s'accélérer
A peine descendu les gens court, marche vite, ça part de tout les cotés.
L'odeur de la pollution et le bruit de la circulation sont à l'unisson
L'individualisme, le métro boulot dodo sont en constante fréquentation
A la sortie de la gare, je m'installe sur la terrasse d'un café
Les clients sortent et entrent on se croirait à un défilé
Un café s'il vous plait accompagné d'une clope, consommé vite fait
L'expression des visages va du mal réveillé, au souriant en passant par cette morosité.
  
Je me décide à emprunter les couloirs du métro
Rarement vide il y a toujours autant de badauds
Parfois on s'entasse même c'est limite un fardeau
Mais c'est bien pratique comme moyen de locomotion
J'observe autour de moi rare sont les regards que je côtoie
La tête baissé certains matent leurs pompes joue avec leurs doigts
D'autres sont plongés dans leurs livres mêmes en marchant
Et les mendiants entre les stations qui ne font aucuns prétendants
On a l'impression que tout le monde fait la gueule
Est ça paris ville en apparence rose avec un cœur monotone ?
De plus les couloirs du métro sont animés par un ballet d'excentricité
De coiffure de vêtement de couleurs vives il y en a pour tous les goûts
De l'uniforme de la police a la djellaba aux boubous
Accompagné de musiciens c'est métro balle masqué en pleine journée
 
Je me rends au jardin du Luxembourg, voir la vieille dame la tour Eiffel
En passant par le Trocadéro châtelet les halles et Saint Michel
Les Champs Elysées cette rue soit disant la plus chic
En contradiction avec Barbes ce quartier qui soit disant pose un hic
Je fais ma pause déjeuner sur ce banc pas loin de l'arc de triomphe
Un parc c'est plutôt une place encerclée par des rues ou certain pionce
A ma gauche une brune bouclées noyés dans ces décibels
A ma droite un être dormant profondément sous ce soleil
J'avais honte de manger à coté j'ai songé à partir gêné
Je me suis mis à manger avec un soupçon de culpabilité
Visage terni par une couche épaisse de maquillage
Fracture des joues sans sourire ni expression sur son visage
Miss décibel a décollé de son banc, cette fois son portable à l'oreille
Au coin de la rue elle disparu d'une démarche fière et artificielle
 
Le soir certains quartiers de paris sont envahis jusqu'à tôt le matin
Il y a toujours du monde qui côtoie aujourd'hui avec demain
Beaucoup de couples et de jeunes de tous ages errent dans les rues
C'est nuit blanche et spéciale décadence interdit aux critiques incongrues
Je ne suis qu'un provincial qui ne s'habituera pas à paris
Le temps d'un week end oui mais pas celui d'une vie
En tout cas paris restera à mes yeux la ville de la diversité
Où différentes ethnies et styles de vie peuvent se mélanger
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