Religion des traitres
Jean Claude Blanc
Religion des traîtres
Cette fois, pas de quartier, on enlève même les prêtres
Enième guerre pieuse, pas pitié pour piété
D’un côté Jésus Christ, de l’autre Mahomet
Issus d’une même portée, qui compte moult traîtres
Père Georges, missionnaire, catholique boutique
A bien conquis l’Afrique, mais c’est pas l’Amérique
Comment payer rançon, quand on n’a pas de fric
Chrétiens et talibans, sans cesse, se font la nique
« C’est l’œuvre d’un groupe armé… », résume la télé
La signature crachée, des fous de Mahomet
Pauvre curé, prier, c’est tout ce qu’il lui reste
Peut-être que l’Elysée, daignera faire la quête
C’est devenu coutume, de faire son marché
Sert de monnaie d’échange, le pèlerin de paix
Le clan des ravisseurs, ravi à double titre
Les otages sont précieux, font bouillir la marmite
S’en prendre à l’Eglise, ça devait arriver
Les fous d’Allah, insistent, et frappent où ça fait mal
Pas coreligionnaires, chacun son chapelet
Les mosquées d’un côté, de l’autre les cathédrales
Les dogmes des africains, on les a suscités
Faut dire que de richesses, on leur a ponctionnées
Ne faut pas s’étonner, qu’ils souhaitent se venger
« Œil pour œil, dent pour dent », on leur a inculqué
Ce sont toujours les mêmes, qui nourrissent les vers
Islamistes enragés, Opus Dei, pas clair
Chacun fait sa cuisine, a ses propres manies
Y’a plusieurs façons, d’ingurgiter l’hostie
Les dévots se bénissent, à grands coups d’ostensoirs
Convertis religieux, jusqu’à l’extrémité
La Terre paradisiaque, pas pour demain grand soir
Veulent en jouir de suite, car on ne sait jamais
Père Georges à perpète, perdu dans ton désert
Comme tout bon chrétien, tu redoutes l’enfer
Tes geôliers sans soutane, kalachnikov en main
Vont invoquer la France, pour lui rendre son butin
L’être humain recyclé, en simple marchandise
Un ballot, qu’on se passe, pour renchérir la prise
Quand on est affamé, on bouffe, ce que l’on trouve
Loup dans la bergerie, partouze, le barbouze
Loin de la politique, les fanatiques nous singent
Les férus diplomates, se creusent les méninges
Les sauvages luttes tribales, pas leur tasse de thé
Pas de taille à se battre, avec le monde entier
Le citoyen lampda, toujours en fait les frais
Ce n’est pas par hasard, qu’on s’attaque au clergé
Au cœur du système, il faut s’y insérer
Détruits de l’intérieur, s’effondrent les clochers
Commerce déloyal, marché des calotins
Les malins intégristes, grignotent du terrain
La Bible ou le Coran, illustrés beaux bouquins
Ce qu’il y a dedans, du sang et du chagrin
Les moines consacrés, ce sont de sacrés cons
Quand sont encasernés, plus de génuflexion
La République laïque, pour une fois applaudie
Elle a fait son boulot, secourir ses petits
Dans mon for intérieur, y’a un esprit qui pleure
Fais pas la charité, pas seigneur bienfaiteur
J’imagine ce brave type, qu’est retenu captif
Pas de ses convictions, mais de son affectif
Pas besoin de prier, pour être solidaires
Ça tombe sur un abbé, fais pas la différence
Un gus comme nous, locataire de la Terre
Aujourd’hui pense à lui, depuis mon coin de France
Les mercenaires des dieux, se sacrifient en vain
Se font péter la tronche, pour atteindre les cieux
C’est une échappatoire, pour ceux qu’ont rien à perdre
Barbus, les yeux voilés, leur espoir est en berne
Ma conscience de bien faire, pas appris au caté
Par mes parents, élevé, par l’école, éduqué
La grâce et l’au-delà, sont leurres pour rêveurs
Suis pas intéressé, fraternel, mon honneur
Peut-être pauvre crétin, qu’a d’autre religion
Que de faire le bien, mais sans remerciement
Etant récompensé, par fidèles compagnons
Me comble de bonheur, le sourire d’un enfant
M’éloigne du Cameroun et de son prêtre blanc
Sert de chair à canon, pour adeptes de Satan
Du fond de sa prison, Père Georges, se morfond
Si tu règnes tout Puissant, Bon Dieu, laves l’affront !
Esprit impénétrable, moi, j’ai que ma raison
JC Blanc novembre 2013 (pensées pour ce pauvre curé, otage bouc émissaire)
Ayons une/mille pensées pour lui lequel vit l'Enfer sur Terre. Je ne suis pas aussi certaine que vous qu'il en craigne un autre. Il y a des lustres que les prêtres se font enlever, torturer, massacrer, parfois dans la plus totale ignorance des médias et de la communauté internationale. Ainsi le frère d'un de mes amis chers s'est fait poignarder par un fanatique d'un autre courant de pensée il y a quelques années. Le fanatisme, quelque soit le support, les justifications évoquées, les moyens adoptés, les idées invoquées, reste à mon sens source de mal/Mal/maux/malheur...
· Il y a environ 11 ans ·divina-bonitas
Qu'ils sont bien fait tes pamphlets en alexandrins
· Il y a environ 11 ans ·D'actualité ils parlent sans emphase ni effets
arthur-roubignolle
Bravo,bas fou,éé,les Mines,a,Rééé,et mot,dis,les divers vers,SET,de par les sables et les campagnes,Bonne soirée a Vous,.
· Il y a environ 11 ans ·Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher