Rêve ou réalité?

fourniermaude

Callie fantasme depuis longtemps sur le bel inconnu qui prend le même bus qu'elle tout les soirs. Un soir, elle décide de tenter sa chance.

Elle se voyait déjà prise entre lui et le mur,  incapable de fuir même si elle en avait eu la volonté. Ses mains larges retenant les siennes, bien plus petites, au dessus de sa tête pendant que sa bouche couvrirait son cou de doux baisers qui la ferait frissonner. 

Callie ne pouvait pas s'empêcher de fantasmer sur d'éventuels rapprochement entre elle et cet inconnu qu'elle croisait tous les soirs en rentrant du travail.  

Tout les soirs, pendant 20 minutes, ils se trouvaient dans le même bus, quasiment désert vu l'heure tardive. Ils montaient au même arrêt et lui descendait un arrêt avant celui de Callie. Aujourd'hui, perdue dans ses pensées alors qu'elle l'observait, Callie l'avait suivit à la descente du bus sans vraiment réaliser ce qu'elle faisait. Il y avait assez de petits commerces à proximité pour justifier sa présence inhabituelle dans cette rue de toute façon. Malgré l'heure tardive, elle pouvait voir le néon de 2 boutiques encore allumé, signalant leurs ouverture. Elle pourrait toujours justifier qu'elle avait besoin de lait ou de sucre au petit magasin sur la droite s'il lui posait une question.

Il avait du sentir que quelque chose n'était pas comme d'habitude car dès que le bus était partis, son bel inconnu s'était retourné vers elle, un sourire mystérieux sur le visage.

D'habitude, il tournait dans la ruelle, une impasse en réalité, où se trouvait l'entré de son appartement mais il s'était arrêté juste avant, ses yeux ne quittant pas la jeune femme qui l'avait suivit.

Le lampadaire ne faisait que clignoter faiblement et il n'y avait personne dans le coin qui pouvait l'aider si jamais son fantasme se trouvait être moins que fréquentable. Son esprit vagabondait entre son désir grandissant pour cet homme dont elle ne connaissait même pas le nom et sa peur d'avoir marché dans une situation qu'elle allait finir par regretter. 

Plongeant son regard dans celui de son fantasme, Callie y vit s'y refléter le désir qu'elle ressentait alors elle décida de se laisser aller et lui sourit, espérant que son regard allait bel et bien être prit pour une invitation à se rapprocher. 

Il lui rendit son sourire, qui se fit peut-être plus prédateur que séducteur et s'approcha un peu plus d'elle, ne laissant que quelques centimètres entre eux deux. 

"Salut." Elle souffla, incapable de parler plus fort alors que les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, en faisant quelques pas en sa direction, se rapprochant de l'impasse, encore plus sombre que la rue.

Elle se trouvait maintenant en face de lui, un pas dans la rue faiblement éclairé et l'autre dans l'impasse quasi-complètement sombre.

"Salut." Il lui répondit, un air amusé sur le visage alors qu'il s'approchait encore plus d'elle, la forçant à reculer pour ne pas tomber, ce qui la plaqua contre le mur de l'impasse.

"C'est nouveau pour moi... Je ne fais pas ce genre de choses d'habitude..." Callie lui dit avec un léger rougissement.

"Mais tu en rêvais depuis un moment aussi, non?" Il lui demanda en prenant les mains de la jeune femme dans les sienne et en les plaquant contre le mur, son regard brûlant ne la quittant pas.

"Oui, c'est vrai..." Elle admit, ne voyant pas de raison de mentir maintenant qu'ils étaient aussi proches.

"Moi aussi." Il lui souffla tout en pressant son corps contre le sien.

Avec le mur de pierre dans son dos et cet homme pressé contre elle, Callie se sentait loin d'être prisonnière, comme ça aurait pu être le cas. Elle se sentait comme on devait se sentir avant de vivre une aventure mystérieuse et excitante et elle adorait ça.

Déjà, les mains de son compagnon de bus se faisaient un chemin sous sa chemise alors que son bas-ventre était pressé contre le sien, de façon à ce qu'elle sente son érection contre elle. 

Avait-elle inconsciemment prévu cette situation ce matin quand elle avait choisit de porter une jupe à la place des pantalons qu'elle mettait habituellement? Elle n'en savait rien mais quand la main gauche de son compagnon quitta son ventre pour caresser sa cuisse,  remontant lentement sous sa jupe, elle en fut plutôt heureuse. Avec un pantalon, la scène aurait été beaucoup moins excitante. 

Elle qui avait toujours eu peur du regard des gens ne se souciait même pas du fait qu'ils était visible de la rue et qu'à tout moment, quelqu'un pourrait passer à côté d'eux pour une raison ou une autre. Elle s'en fichait, seul comptait pour elle les muscles fermes que ses mains découvraient, les lèvres chaudes qui se pressaient contre les siennes, les mains larges qui découvraient ses cuisses, et son corps et qui la faisait frissonner de désir.

Alors qu'il était occupé à déboutonner sa chemise, les mains de Callie avaient automatiquement trouvé le chemin de sa ceinture et étaient occupées à l'ouvrir.

Ils en voulaient tout les deux plus, tout de suite. Aucun d'eux ne semblait vouloir attendre de trouver un endroit plus isolé. Ralentir ne semblait pas être une option valable. 

Les lèvres de son amant quittèrent celles de Callie pour embrasser la poitrine qu'il venait de découvrir en repoussant son soutien-gorge vers le bas. 

Déjà Callie soupirait de plaisir, adorant la sensation de ses mains masculines contre ses cuisses alors que les siennes étaient maintenant occupées à ouvrir un à un les boutons de son jean.

Elle venait d'arriver au dernier bouton quand il remonta ses mains plus haut encore, plaquant la droite contre sa culotte humide alors que la gauche caressait ses fesses.

"Dernière chance de tout arrêter." Il lui murmura à l'oreille avant de presser son érection contre la main de la jeune femme.

"T'arrêtes pas." Elle le supplia avec un gémissement, voulant sentir ses doigts aller plus loin encore.

"Parfait." Il répondit, l'embrassant à plaine bouche alors qu'il leva les deux jambes de Callie de façon à ce qu'elle les enveloppes autour de lui pour qu'elle soit à la bonne hauteur.

Callie utilisa ses mains pour baisser le pantalon, puis le caleçon de son compagnon, pressée de sentir enfin sous ses doigts l'érection dont elle avait si souvent rêvée en elle.

Il était large. Bien plus large que les amants qu'elle avait eu par le passé, mais ça ne l'inquiétait pas. 

Elle gémit encore une fois quand il glissa un, puis deux, puis trois doigts en elle après avoir écarté sa culotte sur le côté. 

Sa bouche était à nouveau sur ses seins, allant du gauche au droit, la couvrant de baisers qui réveillaient en elle un plaisir qu'elle n'avait pas ressentit depuis longtemps. 

Callie n'arrivait plus à penser normalement. Son amant lui procurait un plaisir tel qu'elle ne pouvait plus former une seule pensée cohérente. Tout ce qu'elle savait à ce moment là, c'est qu'elle avait besoin de sentir cet homme en elle. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'était des soupirs et des gémissements de plaisirs.

Sans échanger aucunes paroles, Callie savait que s'était le moment. Ça allait arriver. Elle retira ses mains et les enveloppa autour de son cou afin de se soutenir, de rester en place à la bonne hauteur.

Les yeux dans ceux de sa compagne, il utilisa une main pour garder la culotte sur le côté pendant qu'il utilisait l'autre pour guider son sexe. 

Callie ferma les yeux quelques instant, désirant garder le souvenir de se moment dans son esprit. Ça allait arriver, elle allait enfin le sentir en elle.

"Je crois que c'est votre arrêt qui arrive mademoiselle." 

La voix qui avait parlé était celle d'une femme âgé qui prenait souvent le même bus que Callie la matin.

"Oh merci. J'ai dû m'endormir..." Elle répondit avec un sourire reconnaissant tout en rougissant au souvenir de son rêve.

"Ça avait l'air d' un beau rêve." La vielle femme sourit.

Callie baissa la tête, honteuse que cette dame ait pu l'entendre gémir dans son sommeil, appuya sur le bouton pour demander l'arrêt et se précipita hors du bus. Il y avait un peu de vent et sa jupe refusait de tenir en place. Pourquoi avait-il fallu qu'elle décide de porter ça aujourd'hui? En plus, avec le rêve qu'elle venait de faire, elle était bonne pour se sentir inconfortable toute la journée. 

"Alors, tu lui as parlé hier à ton inconnu?" Lui demanda sa collègue de bureau quand elle arriva enfin.

"Non, j'ai pas osé." Callie secoua la tête négativement, un air de défaite sur le visage.

"Bah, tu as toujours ce soir." Elle l'encouragea.

La journée de Callie fut longue. Elle n'arrivait pas à sortir son rêve de sa tête. Elle désirait cet homme depuis des mois maintenant et ne savait presque rien de lui. Ni son nom, ni son travail...

Quand elle arriva à son arrêt de bus, il était déjà là. Comme d'habitude, il n'y avait personne d'autre dans le coin et une fois le bus arrêté, elle vit qu'il était quasiment vide.

Callie se dirigea vers le fonds du bus, là où il n'y avait personne et fut surprise quand son inconnu choisit de s'asseoir juste à côté d'elle. 

En s'asseyant, sa jupe était remontée à mi-cuisse mais Callie décida de ne pas la remettre en place. Elle avait 20 minutes de bus avec cet homme désirable à ses cotés, peut-être que si elle lui lançait quelques signes, il accepterait son invitation. Elle n'arrivait pas à lui parler, mais la parole n'était qu'une forme de langage, elle pouvait communiquer son désir autrement, non? 

Il se tourna vers elle et lui sourit. Elle fit de même et vit ses yeux se baisser vers sa cuisse. Il savait qu'elle avait vu son regard mais comme elle ne fit rien pour l'en empêcher ou remettre sa jupe en place, il commença par poser délicatement sa main contre le côté de sa cuisse, la remontant lentement, un doigt après l'autre, de façon à ce que toute sa main se trouve à caresser la peau qui se trouvait à la limite de la jupe. 

Souriant, Callie ne dit rien et posa sa propre mais sur la cuisse de son compagnon, sentant sa chaleur sous le jean. Alors qu'il remontait sa propre main sous sa jupe, en direction de son intimité, elle fit de même. 

Peut-être qu'aujourd'hui, elle ne ferait pas que rêver après tout. Ils avaient 20 minutes pour faire de ses rêves une réalité.





  • La forme est assez plaisante. J'ai bien aimé la première partie. Dommage que vous ayez laissé passer quelques fautes. Par contre, quand vous dites qu'il lui lève les jambes pour qu'elle l'enveloppe et qu'elle soit à la bonne hauteur, comment fait-elle pour pouvoir lui baisser le pantalon et le caleçon ?????

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Au rayon des livres

    chloe-n

    • elle baisse ses mains entre eux. Elle écarte un peu ses jambes pour laisser tomber le pantalon, le pousse vers le bas avec l'aide, justement, de ses jambes.

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Xwr9vvcm

      fourniermaude

    • Heureusement que ça n'est qu'un fantasme...

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Au rayon des livres

      chloe-n

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