Réveil matin

euterpe

C'est ta main qui m'a réveillée.
Jamais tu n'étais venu chez moi de si bonne heure.
Pour un peu, tu aurais bravé le couvre-feu.
Mais instantanément, c'est moi qui fus en feu.
Cette caresse inattendue me réveilla en 4ème vitesse.
Et c'est en 4ème vitesse que je me redressai et fondis dans tes bras.
Tu enlevas mon tee shirt, je sentais ta chaleur sur mes seins.
Tu saisis mes fesses à pleines mains, j'aime cette étreinte, cette prise de moi.
Tu m'as empêché de te déshabiller prétextant le petit déjeuner à préparer.
Avant d'aller dans la cuisine, tu posas ta main sur mon sexe, me forçant à ouvrir mes cuisses.
Ton sourire provocateur quand tu m'as dit de retourner sur mon lit, sans me couvrir.
Je regardais mes seins, toujours trop petits.
Tu me dis d'ouvrir mon ordinateur, que tu voulais lire mes messages.
Je savais que j'allais me faire engueuler car je ne t'avais pas envoyé tout ce que j'avais écrit pour toi.
Et je savais aussi que ce serait pour toi un prétexte pour me donner une fessée.
Je posai mon portable de l'autre côté du lit, sous le drap.
Tu revins avec le plateau, jus d'orange, yaourt, café, croissants tièdes.
Tu t'es assis sur le bord du lit, le plateau posé sur le lit, entre nous.
Je savais que tu allais faire les gros yeux, je ne peux toujours pas te tutoyer en vrai.
Voulez-vous bien vous déshabiller pour votre petite Catherine, t'ai-je demandé.
Vous n'avez rien dit, vous m'avez souri, et durant quelques minutes vous avez joué avec mon impatience.
Quand il ne restait plus que votre boxer, je vous ai tendu les bras, vous vous êtes approché tout près.
J'ai posé le plateau sur mes cuisses, j'ai baissé votre boxer d'un geste, les yeux rivés sur votre sexe qui ne bandait pas encore.
Je l'ai pris d'une main, l'ai décalotté un peu, votre gland luisait un peu.
J'ai pris le pot de yaourt, ai trempé votre sexe. Puis je l'ai léché.
Vous vous êtes échappé, me disant de prendre le petit déjeuner.
La suite fut bien plus délicieuse que les croissants.
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