Rêves

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

Chaque nuit, tu hantes mon esprit, belle et chaude, M’entourant, m’imprégnant de ton hâle protecteur,

Chaque nuit, tu hantes mon esprit, belle et chaude, M'entourant, m'imprégnant de ton hâle protecteur,

Ta peau, tes yeux, ta voix enflamment mon ardeur

Odeurs d'épices enivrent mon érotique ode.

Odieux est ce songe qui m'entraîne derrière toi,

Ondine malicieuse aux traits de rêves amoureux,

Tu prends corps dans mes nuits, pourtant tu es, et moi,

Pauvre fat, je te suis immonde et malheureux.

Chaque que jour, je te suis, pantin de tes gestes.

Grand flandrin de ton cœur, de ton corps, généreux.

Tu passes sur ma vie, tu m'échappes, je te veux.

Trop gauche pour me retenir j'aimerais crier « reste ».

J'ignore tout de toi, moi blond laideron hébété,

Je meurs de mon regard pervers sur ton sourire,

Pour te soumettre proie exquise, à mon désir.

Mais mon espoir suprême, t'aimer ou t'oublier.

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