Rivages

reverrance

Tu me parlais de Baalbeck et j'entendais Fairouz

Beyrouth m'entrainait dans sa clinquante symphonie

Près des Cèdres, tes pas se sont rapprochés de velours


De ces rivages en doux voyage 

le temps nous fit alors sillage


A Palmyre, nous avions arpenté les souvenirs

des baisers enpistachés près des norias d'Alep

Damas, Mosquée des Omeyyades, accolés nous étions


De ces rivages en paysage

le temps nous fit dès lors partage


Notre avenir s'offrait, à Samarcande, du haut d'une medersa

A Boukhara, Nasreddin Hodja souriait, témoin de nos serments 

Vers Khiva, le vent nous mena vers un concert impromptu


Mais de ces rivages en mirages

le temps nous fit soudain ombrage


Pour Ispahan je t'aurais suivi les yeux fermés

pourtant Persepolis nous fit perdre plus que de raison

La citadelle de Bam reflétait nos méandres ravagés


De rivages en sombres ravages

le temps nous fit ainsi outrage


Dans les souks cairotes pleure Oum Khalsoum

A Assouan je m'illusionne au Old Winter Palace

Abou Simbel et comme un manque lancinant de toi

  • Je ne saurais être objectif pour tout ce qui touche de près ou de loin le pays des cèdres. Mais ce poème m'a vraiment touché..

    · Il y a presque 11 ans ·
    Montage 107

    Laurent M.

    • Je ne pense pas l'être non plus concernant ce pays :)

      · Il y a presque 11 ans ·
      Tyt

      reverrance

  • je ne connais tout cela que de nom et encore pas tout bien sur. Mais j'ai grandi aussi au milieu des souks marocains, et m'enivre encore leur odeur de safran et leur parfum de musc.

    · Il y a environ 11 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

    • Je ne résiste pas non plus aux odeurs d"épice même si j'ai grandi ici :)

      · Il y a environ 11 ans ·
      Tyt

      reverrance

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