Sables mouvants

astrid

Personnage

Dans son appartement berlinois, Sonya Centella se prépare à fêter ses trente ans. Nue devant la glace elle fait un état des lieux de son corps. De sa mère cubaine, elle a hérité sa peau mate, ses cheveux châtains, de son père russe, ses yeux bleus gris, sa voix grave, un peu cassée. Elle est grande, musclée, mais sa silhouette est fine. Les entraînements sportifs intensifs ne l’ont pas empêchée de garder une belle poitrine et des fesses rebondies. Elle caresse le tatouage sur son aine droite, un dragon pourpre qui se mord la queue qu’elle peut faire onduler en ouvrant et fermant sa cuisse. Elle se retourne et observe une tache dépigmentée sur sa fesse gauche. C’est à cet endroit qu’elle s’était fait tatouer une tête de mort, à quinze ans, après avoir fugué à Londres avec un jeune punk qui lui a fait découvrir les squats et les salons de tatouage. Sa mère la fit retrouver par la police, dès le lendemain elle passait sous le faisceau du laser.

Après avoir enfilé un débardeur et un pantalon moulant noir, elle s’adosse au rebord de la fenêtre. Elle observe sa moto garée dans Eldenaer Strasse, au cœur du quartier Friedrichshan où elle a grandi. Sonya est la propriétaire d’un salon de tatouage, qu’elle prête régulièrement à ses amies, un groupe de féministes pro sexe, pour leurs  tournages de films pornos. Celles-ci ne savent pas que Sonya mène une double vie, qu’elle travaille depuis cinq ans en indépendante pour le compte de la CIA.

 Sonya a trente ans et fait le point sur sa vie, elle revoit ses huit premières années à Berlin, une mère distante et peu aimante, un père chaleureux mais exigeant, qui lui apprit à jouer à l’espionne, lui fit pratiquer les armes à feu dès six ans… Et puis la confusion qui suivit la chute du mur, la mort énigmatique de son père, le départ avec sa mère pour la Corée du sud, la Turquie, l’Angleterre… Elle se passionna pour les langues de ces pays, leurs sports de combat qu’elle pratiquait jusqu’à épuisement. Sa mère obtint la naturalisation américaine et les fit emménager à Miami, ce fut le plus gros choc culturel que connu Sonya. Elle suivit trois ans d’Interdisciplinary Studies à l’université de Berkley. Parallèlement, elle pratiquait des sports de plus en plus extrêmes.

Excitée par la réputation de leur formation d’élite, elle s’engagea chez les US Marine Corps en juin 2001 et intégra Quantico, camp d’entraînement pour les futures femmes officiers. Affectée en Irak en 2004, elle fut témoin des évènements d’Abou Ghraïb dont l’armée américaine la soupçonna d’être à l’origine de la dénonciation. Jugée comme traître, son quotidien parmi les militaires devint invivable. La CIA, intéressée par son profil, lui proposa de troquer son engagement chez les Marines contre des services officieux sur des missions délicates. Révulsée par la politique, l’administration et l’éthique douteuses de l’agence, Sonya a du mal à admettre qu’elle a pris goût aux situations extrêmes et qu’elle serait peut-être désormais incapable de s’en passer.

Synopsis

Alors que l’Otan lance ses premières frappes aériennes, le colonel Kadhafi révèle à un jeune journaliste américain une information tellement grave qu’elle serait susceptible de retourner l’opinion public internationale. Le journaliste est aussitôt assigné à résidence, sans moyen de communication avec le monde extérieur.

Le portable de Sonya Centella, la propriétaire du salon de tatouage piercing le plus branché de l’ex Berlin Est, sonne durant le tournage d’un porno féministe dans ses locaux. Un homme lui fixe rendez-vous au parc Tiergaten. Il s’agit de son officier traitant de la CIA avec lequel elle entretient une relation ambiguë. Il lui annonce qu’elle part pour Tripoli où elle devra infiltrer le palais de Kadhafi en se faisant passer pour une productrice de cinéma venue rencontrer Saadi Kadhafi, un de ses fils, connu pour ses investissements à Hollywood. Elle aura la nuit pour localiser le journaliste, le libérer et l’extrader. Elle sera  aidée par deux autres agents.

Dans l’avion Sonya reçoit un coup de fil de sa mère avec qui elle a coupé les ponts depuis plusieurs années. Sonya lui reproche ce que son travail pour une multinationale américaine leur a fait subir depuis la mort de son père. Après avoir raccroché, Sonya fait l’amour avec les deux agents.

Elle atterrit à Tripoli et rejoint le palais de Kadhafi où elle doit entrer en contact avec la séduisante Damya, une garde du corps du colonel qui souhaite faire défection. Mais Damya la trahit, les deux agents sont abattus et Sonya est arrêtée. Accusée d’être une espionne, Sonya est torturée par les « amazones de Kadhafi ». Au moment où elle va être exécutée, Damya fait à nouveau volte face : elle a simulé la trahison afin de les rapprocher du lieu de détention du  journaliste. Elles parviennent à libérer Ian, le journaliste, et ils prennent la fuite en jeep poursuivis par les troupes de Kadhafi. Mais l’aéroport est fermé, l’ambassade américaine, désertée. Leur seule chance : rejoindre Benghazi, la capitale de la rébellion où les services secrets américains, français et anglais sont présents. Leur périple est semé d’embuches : des inconnus tentent de voler leur Jeep, Ian essaye de s’enfuir, ils croisent plusieurs barrages dangereux, la tension sexuelle entre les trois protagonistes explose, l’armée libyenne les arrête, Dyma se révèle être une menace pour eux…  Sonya et Ian entrent dans Benghazi où les rebelles décident de les conduire à leurs alliés anglais. Terrifié, Ian s’enfuit du pick-up durant le trajet. Sonya le rejoint. Ils se cachent dans un immense complexe pétrolier. Dans la nuit, ils font l’amour sauvagement. Ian lui avoue qu’il détient un secret faisant de lui la cible des services secrets de plusieurs pays. Le complexe est investi par des rebelles aux ordres des britanniques et des français. Alors que les différentes factions rebelles s’affrontent Sonya parvient enfin à rétablir le contact avec la CIA mais ils tombent aux mains des SAS britanniques. Sonya s’offre aux hommes du commando sous les yeux de Ian, puis les neutralise. Elle parvient à prendre la fuite avec Ian. Un hélicoptère les récupère, ils sont rapatriés à Langley. Avant de descendre de l’avion, Ian lui remet une clé Usb. Le lendemain, alors qu’elle sort d’un rêve érotique agité, Sonya apprend qu’Ian est mort d’une rupture d’anévrisme. Bouleversée, elle consulte le contenu de la clé Usb où Kadhafi explique qu’il a été recruté par le MI6 durant ses études en Angleterre. Pendant quarante ans, le colonel a œuvré pour le renseignement anglais, jouant, lorsqu’on lui demandait, le rôle d’ennemi de l’occident. Sonya s’apprête à transmettre le fichier à Wikileaks mais elle est arrêtée et conduite à Langley. Elle est accueillie par la responsable des PSYOPS… sa mère. Après avoir dressé la liste des erreurs commises par sa fille, celle-ci lui explique qu’il est dans l’intérêt  des Etats-Unis de ne pas diffuser les informations sur Kadhafi. En contrepartie, sa mère lui avoue qu’elle a été agent double de la CIA à Berlin où elle a vécu avec son père, agent de la Stasi, qu’elle était chargée de surveiller. A la chute du mur, il a disparu dans la nature…

Scène érotique

L’équipe était en retard et l’acteur attendait, penché sur le comptoir, ce qui mettait en valeur ses fesses musclées. Elle se trouvait seule dans le salon de piercing avec deux acteurs x. A cette pensée elle sentit tout le sang de son corps affluer vers son clitoris. Elle se dirigea  vers la salle de bain avec l’envie urgente de se masturber. Elle surprit le deuxième comédien, en caleçon, ce qui la fit sourire. Elle croisa son regard dans le miroir, il se retourna. Elle parcouru des yeux son corps à moitié nu, un corps musclé sans exagération. Elle sentit son sexe s’ouvrir. Le sang pulsait et irradiait toute la zone. Elle s’approcha et lui caressa le torse, puis s’aventura plus bas. A travers le lycra, Sonya sentit le membre déjà dur. Pas avant le tournage… souffla-t-il. Elle baissa le boxer sous ses couilles et découvrit une belle queue circoncise large et longue au gland apparent, le tout bien épilé. Sa main montait et redescendait, insistant sur le gland. Il frissonna et murmura déshabille-toi. Elle gémit. Sonya ôta son débardeur, il la plaqua contre le mur. Plongeant la main dans son pantalon, il commença à titiller son clitoris. Elle sentit tout de suite qu’il était doué : il savait varier la cadence, de plus en plus vite puis de plus en plus lentement… en appuyant doucement puis fort puis doucement… Elle gémissait de plus en plus. Moins fort, Alex va nous entendre… Il l’a souleva et l’entraîna dans le box, la jeta sur la banquette de tatoueur. En un seul geste il lui retira son pantalon et son string. Elle le vit découvrir sa chatte qu’elle savait petite et d’un joli rose. Il humidifia son index et son majeur, les enfonça dans son sexe. Elle écarta les cuisses, dévoilant son tatouage. Elle regarda les doigts de l'homme qui allaient et venaient à l’intérieur de sa chatte.
Dans l’encadrement de la porte, Alex les observait. Il se déshabilla lentement et s‘approcha, complètement nu, le sexe en érection. Elle senti ses mains dégrafer son soutient gorge et libérer ses seins qu’il commença à caresser. Le comédien se mit à la pénétrer doucement, progressivement, faisant à chaque va et vient disparaître un peu plus sa queue. Elle était au supplice, elle n’avait qu’une envie : qu’il s’enfonce sauvagement en elle. Elle répétait baise-moi, baise-moi. Son sexe était trempé et tellement ouvert qu’elle se sentait capable d’y engloutir au moins trois bites en même temps. Il donna un coup de reins et s’enfonça complètement, au même instant Alex lui agrippa énergiquement les seins. Elle gémit. Elle sentait le sexe aller et venir en elle tandis qu’Alex lui titillait les tétons. Elle avait chaud, elle tremblait de tous ses membres, elle poussait continuellement des cris de plaisir. Elle eu envie de se faire prendre par Alex, elle pivota et se mit à quatre pattes. Alex caressa le cul qui s’offrait à lui puis s’enfonça d’un coup dans sa chatte. Il allait et venait avec aisance, lui agrippant les fesses. L’autre homme les regardait en se masturbant. Alex mouilla son pouce de salive et lui caressa l’anus. En gémissant, elle commença à masturber énergiquement son clitoris complètement innervé. Lorsqu’il enfonça son pouce dans son cul, elle lança Oh mon dieu. Elle sentit venir la vague, bascula la tête en arrière et ferma les yeux. Une onde de chaleur partit de son sexe et irrigua tout son corps, elle se sentit perdre pied.

Scène d’action

 La gifle réveilla Sonya. Les menottes en plastique cisaillaient la peau de ses poignets. Ses tortionnaires, deux amazones de Kadhafi, portaient des tenues camouflage urbain, elles avaient les ongles vernis. Cette salope de Dyma lui assena une nouvelle paire de claques, sous les yeux impassibles du major, une femme à la carrure d’athlète. L’officier scrutait son visage, cherchant le moindre indice de capitulation mais Sonya ne laissait rien transparaître. L’officier se saisit d’une matraque en bois sur une table où étaient posés des outils. Elle souleva la mâchoire de Sonya du bout de l’engin, puis le laissa courir sur sa poitrine, l’enfonçant douloureusement dans son sein droit. Elle  l’abattit violement sur le visage de Sonya qui laissa échapper un cri.

Les deux femmes installèrent une caméra numérique montée sur trépied. Dyma la mit en marche après avoir retourné l’écran de contrôle vers Sonya. Elle y découvrit un visage méconnaissable, sa mâchoire avait doublé de volume, du sang dégoulinait d’une de ses arcades. Le major  jeta à ses pieds son téléphone portable et l’oreillette qui la reliait à son officier de liaison.

-You are a spy, asséna le major. Elle brandit un texte sous les yeux de Sonya qui parcouru le discours  où elle devait reconnaitre être un espion à la solde des Etats Unis, dont la présence sur le sol Libyen équivalait à un acte de guerre… Dyma se tenait en retrait. Elle s’approcha silencieusement du major qui lui faisait dos et tira lentement un poignard de sa ceinture. Sonya  reconnu le couteau à lame fixe cold steel « Tanto master san mai » qui lui avait été confisqué. En un éclair, Dyma ouvrit la trachée artère du major. Le sang jaillit et le corps massif de la femme s’effondra avec un choc sourd sur le béton. Après avoir porté ses doigts à la tempe du major pour vérifier sa mort, Dyma s’approcha de Sonya, le couteau toujours à la main. Sonya, senti la lame poisseuse s’insinuer entre ses poignets et trancher ses liens.

- Je n’avais pas le choix.

Sonya bondit aussitôt, assénant un coup de coude à la base du cou de Dyma et la frappant au poignet du plat de la main pour la désarmer. Puis elle adopta une position offensive de taekwondo et élança sa jambe. Son pied droit heurta Dyma en plein visage. La tortionnaire n’eu pas le temps de se réagir que déjà son HK USP Tactical était dans la main droite de Sonya qui lui en enfonça le canon du pistolet entre les dents.

- Et les deux agents qui sont morts à cause de toi, tu n’avais pas le choix ? 

La pièce dégageait  une odeur nauséeuse d’adrénaline et de sang chaud. Sonya sorti l’arme de la bouche de la libyenne.

-Si vous voulez sauver le journaliste, nous avons très peu de temps.  

 

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