Sabord'âge

Marie Guzman

@ photo Callejon del duende


Mécanique incessante,
Ronronnement stérile 
de la pensée féconde qui tourne et puis oscille,
Pleine du vide encore
Et au sourire mesquin.
L'homme ramasse l'or échappé de ses mains
Et se déhanche inquiet
dans ses bras un écrin
Perçoit le dé futile lancé sur son destin.
Il regarde perdu les pleurs de son petit
Et le bateau chancelle au fond d'un tiroir gris.
Il n'est plus l'heure de l'or mais des petits pas pris
Dans le tapis du port au loin à l'infini
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